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Citations sur L’échiquier de la reine (15)

La France a vu le 31 mars dernier l'union de la princesse Henriette d'Angleterre, soeur de Sa Majesté Charles II, avec Monsieur, frère du roi; singulier attelage que ce nouveau couple où la jeune épousée a l'air d'un homme et où le mari n'est attiré que par les messieurs.
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Brusque, emportée, peur de rien ni de personne, la reine Christine menait sa troupe à la hussarde, comme un soldat.
Quelque chose de pas comme tout le monde se dégageait de sa personne, comme si chez elle, les deux sexes se combattaient.
Ni femme ni homme.
Un drôle de produit devant lequel valait mieux faire le dos rond car, en cas de désaccord, ses reparties cinglaient comme un coup de fouet.
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Dans le désert affectif où je grandissais, les livres furent mes compagnons de tous les instants. J'ai toujours aimé lire, en vrac, à la va-vite, n'importe quel auteur, n'importe quand, sans a priori ni ordre, piochant çà et là dès que j'ai pu acquérir un certain discernement. Sans que l'on dût m'en prier, je me nourrissais goulûment à ce vivier de l'écrit, porteur du pouvoir magique de faire tout oublier.
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Seuls ceux qui ne lisent pas voient les livres comme un mur hostile et inutile , coupé de la vie et de ses contingences . Pour moi , la lecture fut une mer dans laquelle je pouvais à tout moment me plonger pour donner à ma propre vie une dimension autre .
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Ma mère me pensait brouillonne et emportée, acide comme les mauvais alcools. Sans doute n'étais-je que rétive et déjà cabrée contre l'autorité ? Les jeux, les niaiseries, les ragots de petites filles n'entrèrent jamais dans mes façons. Dans les ouvrages que je dévorais, les rapports entre hommes et femmes provoquaient mes emportements. Qu'était-ce donc que ces mariages où l'on vous échangeait contre une province, un territoire ou dix livres de viande de renne ? Au lieu d'entrer dans un lit, on pénétrait dans un jeu d'alliances, d'intrigues à l'échelle d'une nation ou d'une échoppe de drapier. Fallait-il que les femmes fussent sottes pour rêver, dès leur plus jeune âge, à ces unions triviales où on les enjambait pour quelques piastres et pour l'éternité !
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Sans vouloir porter de jugement malséant, il me faut reconnaître que L'Église catholique s'y entend mieux quiconque pour diriger vers les États de l'Église offrandes, quêtes et dons de toutes nature qui viennent accroître, de siècle en siècle, un patrimoine dont nul ne saurait mesurer l'étendue.
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Empêcher le bonheur des autres est la dernière consolation qui reste aux jaloux.
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Isolée dans un pays dont je ne parlais pas la langue, je n'avais pour compagnes que la margrave de Brandebourg et quelques dames d'atour venues avec moi de mon pays natal. La Cour m'ignorait et son plus illustre représentant, le chancelier Axel Oxenstierna, ne manifestait à mon égard qu'un froid respect excluant tout échange.
Dès mon arrivée en Suède, le roi mon époux avait d'ailleurs publiquement signifié que je ne jouerais aucun rôle dans la vie du pays et que ma fonction était de lui donner un héritier.
Marie-Eléonore de Brandebourg, Fille du prince électeur de Brandebourg Jean Sigismond III de Hohenzollern, épouse du roi Gustave-Adolphe de Suède et mère de la future reine Christine.
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Depuis toujours,j'avais eu le sentiment que la partie la plus difficile de ma vie arriverait quand viendrait le moment d'affronter la durée.Ce temps infini qui est au-devant de nous comme une mer étale dans laquelle nous n'avons encore laissé aucune trace.Un espace que nous croyons sans relief parce que nos pas n'ont simplement pas foulé la terre où l'avenir prend sa source.
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Mes rapports avec la reine ? Non, jusqu’à présent, nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais je garde précieusement les courriers que cette souveraine a daigné m’adresser. Ils sont à son image : vifs comme le vent, péremptoires ou caressants, pleins de ces humeurs contraires qui fragilisent tous ceux qui, comme elle, tombent pour le plus grand bonheur des marchands dans le piège de l’incessante chasse à la beauté.
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