Que les fans de Jack Kerouak me pardonnent deux choses:
-La première, mais là c'est réparé : je n'avais jamais lu de roman de ce grand écrivain ...
-La deuxième, plus difficile à avouer : je me suis demandée assez longtemps si c'était du premier ou du second degré .
C'est d'abord par méconnaissance de ce mouvement littéraire et artistique des années 1950 aux Etats Unis et de ses protagonistes comme Gary Snider.
Je connaissais, bien sur, le mouvement "
Beat génération "mais sans le relier au bouddhisme Zen.
D'ailleurs, j'ai eu une certaine difficulté à trouver l'esprit du bouddhisme dans les moeurs sexuelles fort libérées de ces jeunes gens qui refusent toute convention et où l'alcool et la drogue semblent également un principe de base !
On est loin de la sagesse et de la réserve du moine
Matthieu Ricard ...
Seul ce besoin de grands espaces, de nature sauvage parait propice à la méditation, à l'évasion mais lors de leurs randonnées dans les montagnes nos lascars partent en espadrilles, sans sac de couchage loin des préceptes de base de tout montagnard !
On peut envier, bien sûr, cette façon de penser et de vivre, détachée des boulets que l'on traine quotidiennement , des contingences matérielles , cette liberté en dehors de toute obligation morale : c'est bien ce qui a entrainé une partie de la génération suivante dans le mouvement hippie mais pour moi cette lecture arrive beaucoup trop tard dans mon cheminement idéologique !