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Critique de Laurapassage


Alors que j'avais très apprécié le premier tome de Cell 7, notamment grâce a la société présentée, entre asservissement de l'argent sur celle-ci et sur la technologie, ainsi que la surmédiatisation, je ne pouvais qu'être enchantée de lire le deuxième tome de la trilogie de Kerry Drewery publié chez Hachette romans.

"La vie est un château de cartes, des fois, hein ? On en fait tomber une par maladresse, et tout s'écroule."

Dans ce deuxième tome, Martha est toujours très déterminée. Elle garde cette tendance à croire que la vérité triomphe en toutes circonstances et elle ne sait comment changer les choses autrement. Il lui arrive de désespérer, mais elle ne perd jamais espoir, à tout moment prête à tout pour sauver Isaac. Elle garde le soutien de Eve, Max et Ciscero, ainsi que de Madame B qui reste toujours fidèle à ses valeurs. Isaac est quant à lui dans le tourment et jusqu'à la fin du livre, il ne croit plus en rien sauf dans son attachement pour Martha.

Ce deuxième tome ne diffère que peu du premier quant à sa morale. Cell 7 nous parle de manipulation et pose une réelle réflexion autant sur l'égalité que sur la justice. La société présentée reste corrompue. Les habitants n'ont pas changés, ils demeurent formatés comme après un bourrage de crâne. Kerry Drewery ne change pas de but. Elle veut montrer combien, dans ce système, tout est question d'argent et de médiatisation (donc de faux-semblants et d'audience). C'est ainsi que l'on comprend, encore une fois que l'honnêteté ne paye pas toujours mais que rien n'est défini à l'avance.

"L'espoir... c'est voir l'invisible, sentir l'impalpable, et accomplir l'impossible."

Dans ce deuxième tome de Cell 7, les points de vue alternent entre Isaac et Martha bien évidemment, ainsi que les autres personnages dans certaines scènes. On suit d'ailleurs davantage Martha qu'Isaac, à l'image du premier tome, alors que les rôles sont cette fois-ci inversée. Kerry Drewery ne se gêne pas pour être cruelle, on est loin de l'autrice qui use de happy end où tout est réglé et rose à la fin. Comme pour le premier tome, elle n'épargne pas ses personnages et leurs problèmes sont loin d'être réglés.

"C'est bizarre, la mémoire ; les choses qu'elle vous rappelle, le moment où elle vous les rappelle."

Après La mort vous regarde, le deuxième tome de Cell 7, La mort vous attend nous présente une situation inversée et pour autant tout aussi compliquée. Kerry Drewery ne fait pas dans la dentelle et montre combien corruption, manipulation et médiatisation font un mauvais mélange, encore plus pour Isaac et Martha.
Lien : http://laura-passage.com/cel..
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