Payot - Marque Page - Kerry Drewery - Cell 7
Rien ne parle mieux d'un homme que les sentiments qu'il inspire à sa mort.
L'espoir... c'est voir l'invisible, sentir l'impalpable, et accomplir l'impossible.
- Première fois que je vois un flingue, lui ai-je marmonné.
- La dernière aussi, j'espère. C'est un truc de faibles.
- De faibles ?
[...]
- Réfléchir, c'est vachement plus dur que tirer.
Tu vas me manquer.
Tu m'as apporté la lumière quand ma vie était plongée dans le noir. Tu m'as réveillée, m'as donné la force d'être à nouveau moi-même. Tu m'as fourni une raison de me lever le matin, de manger, de sourire à nouveau. Et même si demain je ne suis plus là, je ne serai pas morte pour rien.
Tu y veilleras.
La vie est un château de cartes, des fois, hein ? On en fait tomber une par maladresse, et tout s'écroule.
- [...] Tu ne t'es jamais demandé ce qu'il y avait de plus puissant au monde ?
- La compassion, la générosité ? Enfin, dans l'idéal.
- Dans l'idéal... Dans la réalité, rien n'est plus puissant que le pouvoir lui-même. Tout est permis à qui le détient. Il peut l'acquérir de façon tout à fait légale ; ce qui compte, c'est comment il le conserve, le développe ou l'exerce.
J'ai lu quelque part que si on reste isolé trop longtemps, on finit par voir des visages dans les objets, comme si notre cerveau cherchait de la compagnie.
C'est bizarre, la mémoire ; les choses qu'elle vous rappelle, le moment où elle vous les rappelle.
La justice devrait être la même pour tous, et pas uniquement au service des riches ! (p.281)
Ils me regardent avec dégoût, me passent des menottes aussi froides que leurs cœurs.