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Critique de Audrey56


Inès de Kertanguy, historienne et romancière, vient de signer aux Éditions Tallandier un réjouissant et instructif roman historique. Couvrant quasiment tout le XIXe siècle, Un dernier tour de valse nous entraîne dans un tourbillon où politique, intrigues et passions amoureuses donnent le ton. L'héroïne, et narratrice, Sophianne de Lencelle, souhaite écrire ses mémoires pour sa petite-fille qui n'a pas connu ses parents.

Sophianne est née le 31 juillet 1823, « sous le règne finissant de Louis XVIII », mais l'histoire commence réellement quand, dix ans plus tard, elle doit se rendre avec sa mère en Espagne où sa grand-mère est sur le point de mourir. Elle va y faire la rencontre de deux jeunes soeurs, Francesca et Eugenia de Montijo. Celle-ci scellera le début d'une grande amitié et la genèse d'un destin hors-norme.

De retour à Paris, elle reçoit l'éducation classique des petites filles de bonne famille de l'époque, à savoir : scolarité dans un couvent, parents peu chaleureux, « dans mon enfance, je n'avais pas été aimée, mais dressée comme un caniche de salon », et, bien évidemment destinée à faire un mariage avantageux. Cela passe, l'année de ses seize ans, par l'organisation d'un bal pour marquer son « entrée dans le monde ».

Le 7 mai 1840, le fameux bal a lieu, elle y fait la rencontre d'Octave de Lencelle, de quatorze ans son aîné, veuf, de vieille noblesse certes, mais sans grande fortune. Il ne convient évidemment pas aux parents de Sophianne. Afin d'empêcher le mariage, ils vont enfermer leur fille dans un couvent de province. Trois mois plus tard, Sophianne doit quitter précipitamment son couvent, car son père est mourant. Il finira par avouer à sa fille toute la fierté qu'il a pour elle et consentira, enfin, au mariage.

Entre-temps, les soeurs de Montijo ont dû fuir l'Espagne, où la guerre civile sévit, elles se sont installées avec leur mère à Paris, pour la plus grande joie de Sophianne. C'est donc entourée d'amies que Sophianne commence sa vie de femme, puisqu'elle vient de faire la connaissance de Mathilde, fille de Jérôme Bonaparte, frère de Napoléon Ier. Mathilde, tout comme Sophianne d'ailleurs, a pour passion la peinture, mais également les belles-lettres, c'est ainsi que tout au long de ce roman nous voyons se bousculer dans son salon Stendhal, Lamartine, Hugo, Dumas, les frères Goncourt, Sainte-Beuve, Flaubert et bien d'autres encore.

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