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Critique de ibon


La duplicité de Séverine est le motif sulfureux de ce roman de Kessel.

Ici, ce qui est inavouable demeure derrière une façade bourgeoise bien pensante.
En société, Séverine est sage comme une image mais quelquechose la ronge (le plaisir de la chaire) et dès que l'occasion se présente - quand son mari est parti travailler - Séverine retrouve ses sens et cède à des pulsions que la morale réprouve.

Illustration du corps qui réclame la passion que l'esprit ne peut donner.
Séverine et “Belle de jour” sont la même personne. Conflit de deux personnalités dans une même personne mais cela tient car tout est cloisonné. Quand l'une attend sagement que son mari rentre du travail l'autre tait sa vie de débauche.

Intéressante situation pour le lecteur mais à moyen terme intenable pour l'héroïne. Belle de jour mais laide de nuit. Pourquoi?
Petite, a subi les attouchements d'un pervers. Tout est expliqué dès la première page.

Dans la préface, Kessel tente de justifier la singulière situation de cette jeune femme, qui ne couche jamais avec son jeune mari mais avec d'autres, par quelques expériences vécues. Kessel, amateur de femmes, en a rencontré. Admettons, mais il faut le lui concéder: il n'est pas mateur.

Donc, pas de voyeurisme dans ce roman, uniquement une tension croissante très réussie grâce à un scénario habile bien qu'improbable.
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