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Critique de oree


Un grand roman d'aventures comme on pouvait en vivre au siècle passé avec des hommes de la trempe de Joseph Kessel, de Henry de Monfreid et d'autres dans le monde.
On a trois parties , la première consacré à un Kirghize fasciné par la force, la guerre, l'impatience de vivre dans le défi des dangers. Il fuit le Yemen, tue un guépard en combat singulier, rejoint des pirates, leur apprend l'art des tranchées dans le sable du désert et vainc leurs ennemis, échappe à ses poursuivants de justesse en embarquant avec deux français qui baroudent sur la Mer Rouge en laissant à regret un cheval exceptionnel.
La deuxième partie se passe sur mer à bord du bateau qui va affronter de grandes tempêtes, échapper aux voleurs d'armes grâce à la ruse, aux tireurs émérites, à l'incroyable amitié virile qui se développe entre le russe et les français : le contrebandier millionnaire et son jeune ami.
La dernière partie voit le jeune homme encore vierge d'aventures prendre la tête d'une caravane d'armes et traverser l'Abyssinie en proie aux guerres intestines et révéler ses forces et ses faiblesses.
C'est ensemble un hommage aux hommes que Kessel admirait le plus avec la vie qu'il aurait aimé mener dans les contrées sauvages d'une terre encore peu connue en éprouvant la solitude des hommes forts, d'une virilité désuète en temps de paix.
Les hommes comme Kessel ont été remplacés par Sylvain Tesson qui se confronte uniquement aux forces de la nature.
Un roman graphique a récemment été consacré à Kessel " Kessel la Naissance du Lion" et comporte des extraits situés au Yémen.
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