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Critique de Trollibi
Depuis que je suis adolescente, j'entends ma mère me répéter que « Les mains du miracle » de Joseph Kessel est un roman poignant à lire absolument.
Impossible pour moi de le faire plus tôt car, pendant de nombreuses années, il n'a plus été édité et était même introuvable en bibliothèque... allez savoir pourquoi... car, en effet, ce roman mérite d'être lu!
Tout d'abord parce que le docteur Kersten fait partie de ces héros que l'Histoire a oublié. Or, il devrait être montré en exemple, au même titre que Schindler.
Ensuite parce que ce roman donne une toute nouvelle perspective de ce personnage ô combien détestable qu'était Himmler. J'avoue, c'est dérangeant de se rendre compte qu'on est capable de prendre en pitié un des pires bourreaux de notre Histoire. Que celui-ci, bien que totalement aveuglé par une doctrine dictée par un fou, puisse avoir gardé une part d'humanité même infime.
Et puis, la plume de Joseph Kessel est toujours un plaisir à lire, ce qui ne gâche rien. On sent bien, dans le ton employé pour parler de la folie nazie, que le roman a été écrit à une époque où les blessures causées par la seconde guerre mondiale étaient encore à vif. Mais le style est abordable, mettant le roman à la portée de tous.
C'est une lecture dont on ne sort pas indemne mais que je ne regrette pas d'avoir faite.
Impossible pour moi de le faire plus tôt car, pendant de nombreuses années, il n'a plus été édité et était même introuvable en bibliothèque... allez savoir pourquoi... car, en effet, ce roman mérite d'être lu!
Tout d'abord parce que le docteur Kersten fait partie de ces héros que l'Histoire a oublié. Or, il devrait être montré en exemple, au même titre que Schindler.
Ensuite parce que ce roman donne une toute nouvelle perspective de ce personnage ô combien détestable qu'était Himmler. J'avoue, c'est dérangeant de se rendre compte qu'on est capable de prendre en pitié un des pires bourreaux de notre Histoire. Que celui-ci, bien que totalement aveuglé par une doctrine dictée par un fou, puisse avoir gardé une part d'humanité même infime.
Et puis, la plume de Joseph Kessel est toujours un plaisir à lire, ce qui ne gâche rien. On sent bien, dans le ton employé pour parler de la folie nazie, que le roman a été écrit à une époque où les blessures causées par la seconde guerre mondiale étaient encore à vif. Mais le style est abordable, mettant le roman à la portée de tous.
C'est une lecture dont on ne sort pas indemne mais que je ne regrette pas d'avoir faite.
