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Critique de cleophas35
Je me souviens, enfant, d'avoir vu ici et là les placards de presse affichant le prochain numéro de Détective. le journal n'appartenait plus depuis longtemps à Gallimard et ses couvertures sensationnels choquait mon jeune esprit sans m'inspirer rien de bon. Il fallait donc toute l'amitié que j'ai pour Kessel pour me plonger dans cette compilation d'articles de la revue.
Au tournant des années 20 et 30, le jeune Kessel, fort de ses années russes, a pas mal fréquenté la communauté exilée à Paris qui avaient fait de Montmartre son repère. Cela a permis à l'écrivain de faire des rencontres avec quelques figures de la pègre locale.
En confesseur de génie, Kessel attirait les confidences les plus diverses (voire ses récits de voyages). Impassible, sans trop commenter, sans juger surtout. Cet auditeur remarquable écoutait avec son regard, un regard tendre, à l'affut de tout ce qu'il pouvait y avoir de profondément humain chez ses interlocuteurs.
Cette compilation, si elle n'est pas aussi riche que les récits travaillés par l'auteur pour en faire des livres, n'en est pas moins un concentré de pur Kessel, dans une époque qui parait bien lointaine mais ne l'est pas tant que ça.
Au tournant des années 20 et 30, le jeune Kessel, fort de ses années russes, a pas mal fréquenté la communauté exilée à Paris qui avaient fait de Montmartre son repère. Cela a permis à l'écrivain de faire des rencontres avec quelques figures de la pègre locale.
En confesseur de génie, Kessel attirait les confidences les plus diverses (voire ses récits de voyages). Impassible, sans trop commenter, sans juger surtout. Cet auditeur remarquable écoutait avec son regard, un regard tendre, à l'affut de tout ce qu'il pouvait y avoir de profondément humain chez ses interlocuteurs.
Cette compilation, si elle n'est pas aussi riche que les récits travaillés par l'auteur pour en faire des livres, n'en est pas moins un concentré de pur Kessel, dans une époque qui parait bien lointaine mais ne l'est pas tant que ça.
