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Critique de BarbaraJeanne


Ce livre n'est pas une fiction. Ce livre est une histoire inspirée de faits réels, cruellement réels. Ce livre m'a laissée sur le carreau. Cela fait 2 jours que je l'ai terminé, et je ne me relève pas… Quoique je fasse, il est là, dans ma tête, le jour, la nuit, j'entends la douleur de Meg…
Dans sa préface, Stephen King dit « Vous serez effrayés de tourner ces pages, mais vous ne pourrez pas vous en empêcher ».
Ce n'est pas tout à fait vrai ; j'étais terrorisée…
C'est l'histoire d'un été, l'été 1958.
C'est l'histoire d'un été où plus rien ne sera jamais comme avant parce qu'à un moment tout a dérapé et personne n'a su l'empêcher.
Il y avait des signes pourtant, beaucoup se doutait que quelque chose ne tournait pas rond. Même Meg a tenté d'alerter ( tant qu'elle le pouvait encore), mais personne ne voulait voir, personne ne voulait croire parce qu'en 1958 que vaut la parole d'un enfant :
« le policier est ton ami. Foutaise. […] L'expression n'être « qu'un enfant » venait de prendre un sens nouveau, à la fois menaçant et inquiétant, un sens que nous avions peut-être toujours su être là, mais auquel nous n'avions jamais eu à penser. Merde, ils pouvaient nous balancer dans une rivière s'ils le voulaient. Nous n'étions que des enfants. Nous étions la propriété de nos parents. Nous leur appartenions, corps et âme ».
Alors, inexorablement, l'enfer a commencé, et quand je dis l'enfer je ne mens pas.
Jack Ketchum aurait pu épargner le lecteur ?
Meg l'a-t-elle été ? Posez vous cette question si vous lisez ce livre.
Alors vous comprendrez que tout soit dit, écrit sans y mettre les formes, sans arrondir les angles…
Nous le devons à Meg.

Une dernière petite chose à vous dire si vous décidiez de lire ce livre :
Lisez la préface de Stephen King après la lecture du livre, elle dévoile trop de chose mais finalement est-ce si important ? En fait, faites comme vous voulez.
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