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Critique de Mimimelie
Je découvre cet ouvrage dans le magazine Connaissance des Arts de novembre 21, fan de Frida, je le tope en pense-bête tout en sachant qu'il est fort peu probable, hélas, qu'il atterrisse un jour entre mes mains… mais bon, qu'importe, il a le mérite d'exister… pour les passionnés de Frida voici la présentation qu'en fait CDA et qui je n'en doute pas tentera celles ou ceux qui auront la chance et le plaisir de pouvoir s'offrir ou se faire offrir ce petit bijou…. et qui nous en sommes sûrs partageront ici leur découverte.
« C'est une sorte de cathédrale que les éditions Taschen élèvent à Frida Kahlo. Quoi de plus normal quand son nom résonne aujourd'hui comme celui d'une icône ? L'intérêt, voire le culte dont son oeuvre et sa personne ont été l'objet depuis une vingtaine d'années, ont même fiat parler de « Fridomania ». Phénomène d'autant plus curieux que, jusque dans les années 1980, son travail était peu connu hors des frontières culturelles du Mexique, dont elle était le secret enchanté. La voici donc célébrée par un format XXL. (plus de cinq kilos tout de même) et un contenu très complet. C'est à la fois un catalogue de tout l'oeuvre peint – avec des reproductions inédites d'oeuvres issues de collections privées ou égarées depuis fort longtemps-, une biographie enrichie de photographies et documents nouveaux, et un appareil critique. On peut donc le parcourir par la lecture ou plonger dans des images dont la qualité de reproduction rend bien le caractère véritablement envoûtant de Frida en communiante à l'Autoportrait avec des singes (1941), en passant par Frida et Diego dans la Maison bleue de Coyoacan ou les tableaux de Detroit, on croit retrouver la même femme, mais lentement la vérité des métamorphoses se révèle, comme une image décalée dans le palais des miroirs d'une fête foraine. Il faut rendre la parole à l'artiste :
« Rien n'est absolu. Tout change, tout bouge, tout tourne, tout vole et s'en va ».
« C'est une sorte de cathédrale que les éditions Taschen élèvent à Frida Kahlo. Quoi de plus normal quand son nom résonne aujourd'hui comme celui d'une icône ? L'intérêt, voire le culte dont son oeuvre et sa personne ont été l'objet depuis une vingtaine d'années, ont même fiat parler de « Fridomania ». Phénomène d'autant plus curieux que, jusque dans les années 1980, son travail était peu connu hors des frontières culturelles du Mexique, dont elle était le secret enchanté. La voici donc célébrée par un format XXL. (plus de cinq kilos tout de même) et un contenu très complet. C'est à la fois un catalogue de tout l'oeuvre peint – avec des reproductions inédites d'oeuvres issues de collections privées ou égarées depuis fort longtemps-, une biographie enrichie de photographies et documents nouveaux, et un appareil critique. On peut donc le parcourir par la lecture ou plonger dans des images dont la qualité de reproduction rend bien le caractère véritablement envoûtant de Frida en communiante à l'Autoportrait avec des singes (1941), en passant par Frida et Diego dans la Maison bleue de Coyoacan ou les tableaux de Detroit, on croit retrouver la même femme, mais lentement la vérité des métamorphoses se révèle, comme une image décalée dans le palais des miroirs d'une fête foraine. Il faut rendre la parole à l'artiste :
« Rien n'est absolu. Tout change, tout bouge, tout tourne, tout vole et s'en va ».
