Un être désabusé, neurasthénique, que rien ne touche ni n'émeut plus, se souvient de son enfance. Il est étranger à lui-même comme l'était le Meursault de Camus.
Petit garçon subjugué par sa cousine, il quêtait l'amour de sa mère, s'étonnait de celui de son frère.
C'est un texte court mais intense en sentiments, et qui se déguste lentement.
Yasmina khadra manie parfaitement les mots, et les mots justes, et certains passages se lisent comme de la poésie.
La fin est totalement imprévisible mais explique mieux cette obsession de la
Cousine K.
Un excellent moment de lecture.
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