Khoury
Ghata intègre à son roman
La maison aux orties sa mère, son mari et son frère disparus, de façon si intime qu'on ne réussit plus à dissocier la part de vérité de la fiction. « Ce que j'appelle mes romans est écrit impulsivement comme on crie. Je couds tel un patchwork des morceaux de ma vie, fais de mes amis des personnages. Tant pis pour ceux qui se reconnaissent. Mon écriture ne va pas au-delà de ma peau et des maisons que j'ai habitées. » (p. 18) On plonge dans un univers où la frontière entre l'ici et l'au-delà n'est que symbolique, le passé rejoignant le présent, les morts dialoguant avec les vivants, dans un émouvant texte qui nous enveloppe comme un châle qu'on se transmettrait de génération en génération.
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