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Citations sur A quand l'Afrique ? (11)

Jusqu'ici la charge de tolérance contenue dans les cultures africaines a empêché l’Afrique au sud du Sahara de basculer dans de telles dérives culturalistes ou intégristes. Mais rien ne dit qu'un jour, quand les frustrations seront très graves et que la paupérisation se sera approfondie, il n'y ait pas de réactions de ce type.
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On appelle nos pays des pays francophones, anglophones ou lusophones malgré le fait que 70 ou 80% des populations ne parlent pas ces langues. 80% de la population sénégalaise parle le wolof. Pourtant on ne dit pas que le Sénégal est wolofone mais francophone. a mon avis, c'est un abus de langage.
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Le pouvoir était comparé à un œuf : si tu le serres trop fort, il se casse entre tes mains ; si tu ne le tiens pas suffisamment ferme, il peut glisser de ta main et se casser aussi.
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N'an laara, an saara. (Si nous nous couchons, nous sommes morts)
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Vous savez que nous avons recherché de nouvelles sources de l'histoire africaine, y compris la tradition orale. J'ai prouvé que le mot "préhistoire" était un mot mal venu. Je ne vois pas pourquoi les premiers humains qui avaient inventé la position debout, la parole, l'art, la religion, le feu, les premiers outils, les premiers habitats, les premières cultures seraient hors de l'histoire !
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A tous les niveaux, l'Africain était avant tout un être social. Toutes les étapes de la vie était marqué par des réunions. C'est pour cela qu'on a parlé du débat permanent africain qui était instauré sous les arbres - la palabre - où chacun avait non seulement la liberté d'expression mais l'obligation de s'exprimer.
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Aujourd'hui les dirigeants occidentaux invitent l'Afrique à faire comme eux. Mais si le monde entier faisait comme les Américains, l'écosystème planétaire craquerait par surconsommation d'énergie. Proposer un tel modèle, c'est de la supercherie, c'est un discours mensonger.
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On a dit que la guerre était une chose trop sérieuse pour la confier aux seuls généraux. Je crois que le développement des êtres humains est trop sérieux pour le laisser entres les mains des seuls économistes. Dans la mesure ou les « développeurs » ont réduit le développement à ses dimensions les plus étriqués, les plus matérielles, il faudra, d’une manière ou d’une autre, sortir de ce mensonge. Le néologisme « développementeur » que j’ai introduit n’est pas du tout mal placé, parce que l’être humain est multidimensionnel à l’infini. Le réduire aux dimensions arithmétiques de l’indicateur de croissance, du taux d’intérêt ou du cours de la Bourse est un réductionnisme presque criminel. C’est, en somme, réduire l’être humain pour le caser d’un jeu qui n’est plus le sien.
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Tout petits, nous devions utiliser un manuel d'histoire français qui débute par : "Nos ancêtres, les gaulois." Au début de notre formation, il y a donc eu déformation. Nous avons répété machinalement ce qu'on voulait nous inculquer.
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Le régime colonial était paternaliste et autoritaire, voire totalitaire. Tant que les gens se considéraient comme des sujets et obéissaient, les colonisateurs laissaient l'ancienne organisation des chefs et des royaumes africains en place, quitte à se servir de ces structures pour implanter leur propre pouvoir.
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