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Citations sur Les romans meurtriers (8)

Celui qui n’a pas de manie est un être falot. Le mot « manie » signifie « goût excessif ». Malgré son caractère maladif, seul celui qui en est la proie est en mesure de maîtriser un art ou d’inventer un univers nouveau

(Picquier-poche, p.15)
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— Les hommes peuvent plus facilement vivre sans manger que sans lire.

(p.490)
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Note Historique

Le roman que vous allez lire se déroule durant la seconde moitié du XVIIIè siècle, sous le règne de Jeongjo (1776-1800), 22è roi de la dynastie Yi, l'une des périodes les plus prospères de l'histoire de la Corée. C'est la "renaissance de Joseon", époque où le commerce fleurit, où de jeunes lettrés adeptes des sciences pratiques venues de Chine rêvent de rénover leur pays, où le roi fonde une bibliothèque afin d'y conserver les manuscrits royaux et les archives dynastiques, et met en place des réformes politiques et culturelles. Un grand nombre d'érudits réputés préconisent alors, dans leurs écrits progressistes, des réformes de l'agriculture et de l'industrie, mais très rares sont leurs principes qui finiront par être adoptés par le gouvernement. C'est aussi la période où la production littéraire passe du stade de la copie manuelle à la fabrication en masse par xylographie et où les romans deviennent accessibles au plus grand nombre. Mais le roi Jeongjo et son gouvernement les considèrent comme des écrits sans valeur et interdisent leur circulation. Aussi l'acte de se procurer un roman et de le lire est-il à l'époque un délit, ce qui ne réfrène en rien la curiosité et l'avidité des lecteurs.

Première page.
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Un jour, Dam-heon a dit, je cite : “il faut être sincère avec ses amis/ On doit se féliciter de leurs qualités et leur conseiller de corriger leurs défauts. Il est toujours préférable d’avoir un ami meilleur que soi et d’accepter d’apprendre de lui et d’être prêt à s’amender.” Voilà de sages paroles !
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- Ma sœur perçoit peut-être en vous quelque chose qui lui rappelle le frère qu'elle aimait tant.
- Comme quoi, par exemple ?
- Une senteur particulière que seuls les romanciers dégagent, c'est-à-dire ceux qui mènent une vie d'errance, alors qu'ils pourraient vivre une vie sédentaire et paisible s'ils fle désiraient, ceux qui, parce qu'ils courent toujours après l'impossible, se blessent et gardent longtemps le souvenir de leur souffrance et finissent par en faire un roman. [...]
Alors pourquoi désirer l'amitié de ces fous de livres, de fleurs, de sabres ? C'est parce que votre nature profonde est celle d'un romancier.
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Mencius recommande de ne jamais perdre son âme d'enfant et Lao Tseu également. Vivre heureux et libre au sein de la nature, loin des soucis de la vie mondaine, c'est ça le qù.
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- Seokchi, Mokchi, Kanseochi... ça fait beaucoup de fous ! Et toi, ton surnom, Hwakwang, veut dire « fou de fleurs ». Comment se fait-il que vous soyez tous fous de quelque chose ?
Kim Jin avait déjà dû réfléchir à la question. Il répondit aussitôt :
-C'est pour pouvoir nous consacrer totalement à ce que nous faisons. Pendant ce temps au moins, nous n'avons pas à nous soucier du bien et du mal. Car à force de penser sans cesse à ce qui est juste ou pas dans notre société, on perd l'esprit. Quand on attend désespérément un monde différent, on a besoin de pouvoir se passionner pour quelque chose, que ce soit la pierre, le bois, la lecture, les sabres, les étoiles, la peinture...
- Ou les fleurs.
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Pour lui, ce n'était qu'en assumant dans la solitude toutes les composantes d'un roman qu'on pouvait éprouver le plaisir d'écrire. Peut-être que plusieurs écrivains travaillant ensemble pouvaient créer de meilleurs romans, mais ils ne ressentiraient jamais la même joie. Il avait entendu dire qu'il y avait des églises chrétiennes à Pékin et que leur Dieu avait créé le monde tout seul. Le plaisir d'un romancier était comparable. Voilà ce qu'il m'expliqua.
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