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Littérature coréenne
Liste créée par NathalieFerron le 05/05/2023
35 livres.

Cette littérature m'était inconnue et voici que je la découvre peu à peu ... je vous invite à lire cette liste et vous dégoter un roman qui vous plaira ...



1. Les petits pains de la pleine lune
Byeong-mo Gu
3.80★ (229)

Roman fantastique. Suite à plusieurs années de la tyrannie de sa marâtre de belle-mère, un jeune lycéen, quitte son domicile et se réfugie dans la pâtisserie “Wizard Bakery”. Cet endroit ne se contente pas que de faire de délicieux biscuits et gâteaux mais le pâtissier, un peu sorcier, y ajoute de la magie. Pendant son séjour, le jeune garçon pourra peu à peu reprendre confiance en lui et panser ses plaies. C'est à travers les yeux du garçon que nous est raconté l'histoire. Ça rend l'écriture simple, agréable, et rafraîchissante. Je ne connaissais absolument pas cette auteure sud-coréenne. Quelle belle découverte ! Ce livre allie le réalisme et le merveilleux, ce qui allège parfois lorsque certains sujets sont abordés. Je vais de sitôt me commander le second roman ….
2. Le fils de l'eau
Byeong-mo Gu
3.95★ (174)

Conte moderne Un homme désespéré décide de se noyer dans un lac en amenant son jeune garçon avec lui. Pour survivre, l'enfant développe des branchies et nage jusqu'à la rive. C'est un vieil homme et son petit garçon qui l'emmènent dans leur logis où il sera nourri et logé. Mais Gon, l'enfant poisson, doit vivre caché afin de ne pas devenir une bête de cirque. La nuit il se faufile jusqu'au lac afin d'apprivoiser les poissons, les algues, le monde de l'eau. J'ai découvert cette écrivaine avec son très beau roman “Les petits pains de la pleine lune”. Habituellement je n'aime pas trop le fantastique mais … c'est vraiment bien écrit et l'histoire est différente de ce qu'on trouve habituellement. Il me reste maintenant à trouver son dernier livre “La vieille dame au couteau” en format poche ou de seconde main. Gu Byeong-mo, dont j'adore les livres, est vraiment à suivre …
3. L'odeur des clémentines grillées
Do-woo Lee
4.02★ (436)

"Haewon quitte son emploi de professeur de dessin à Séoul et retourne au village de Bookhyun où elle a vécu lorsqu’elle était adolescente. Elle retrouve son ancien camarade de classe, Eun-seop, qui gère la petite librairie Goodnight. Rapidement, elle fait la connaissance des membres hétéroclites qui composent le club de lecture. Au fil des livres qu’ils partagent et d’un journal pas si intime, le quotidien de la librairie va se confronter à des secrets ensevelis et des sentiments qui ne tardent pas à refaire surface. L’Odeur des clémentines grillées est une histoire de pardon et de guérison, une ode à l’amitié, à la tendresse et aux livres qui nous rassemblent." Éditions Decrescenzo
4. Kim Jiyoung, née en 1982
Nam-joo Cho
3.95★ (1410)

"Kim Ji-Young vit à Séoul avec son mari et sa fille et travaille dans une société d'événementiel. Un jour, sans raison apparente, elle se met à parler avec les voix d'autres femmes, employant des expressions étranges et un ton inhabituel. Son mari l'amène consulter. Racontée du point de vue de son psychiatre, son histoire dresse le portrait d'une femme ordinaire en proie à une société patriarcale." Éditions NIL
5. Nos jours heureux
Ji-young Gong
4.31★ (663)

"Yujeong a le cœur en miettes lorsque sa tante Monica, qui est religieuse, l’emmène à la Maison d’arrêt de Séoul visiter un condamné à mort. Rien ne semble pouvoir rapprocher une jeune désespérée de bonne famille d’un triple meurtrier, et pourtant… Au fil de leurs rencontres, ils vont se raconter avec sincérité leurs « vraies histoires », affronter les ténèbres et découvrir les lumières éblouissantes au sein de ces ténèbres, réparer leurs âmes meurtries. Ce roman bouleversant nous parle de la force de l’amour, de pardon et de rédemption. Son auteur, Gong Ji-young, est une romancière infiniment respectée en Corée pour les combats qu’elle mène pour un monde plus juste. Dans ce pays où la peine de mort n’a pas été abolie, Nos jours heureux a provoqué d’âpres débats, et ne quitte pas la liste des best-sellers." Éditions Picquier
6. Princesse Bari
Sok-yong Hwang
3.81★ (301)

"Princesse Bari conte l’histoire d’une jeune fille, frêle et courageuse, qui fuit la Corée du Nord à la fin des années 1990, se réfugie un moment en Chine avant de traverser l’océan à fond de cale d’un cargo et de débarquer dans un Londres clandestin où se côtoient toutes les langues et religions. A Londres, Bari gagne sa vie comme masseuse, mais elle ne soigne pas seulement les corps, elle console aussi les âmes. Car Bari a hérité de sa grand-mère des dons de voyance qui lui permettent de voyager dans les rêves et de lire les cauchemars dont souffrent les autres. Ce roman habité par l’âme d’une jeune fille affrontant seule, avec confiance et obstination, de terribles épreuves, puise aux sources anciennes du chamanisme coréen : il transfigure une très ancienne légende où une princesse abandonnée va chercher à l’autre bout du monde l’eau de la vie qui permettra aux âmes des morts de connaître enfin l’apaisement. « Princesse Bari est un livre sur la migration et l’harmonie, dit Hwang Sok-yong. Si quelqu’un me demandait à quoi ce monde ressemble, je dirais qu’il est comme un groupe d’oiseaux s’élevant en tournoyant dans les airs, et j’espère que mon écriture va leur permettre de se poser à nouveau. » Éditions Picquier
7. La fabrique d'excuses
Lee Ki-Ho
2.33★ (11)

"Quand un centre social devient un centre d’excuses, c’est la terre qui tourne à l’envers ! Deux pensionnaires sont régulièrement chargés de présenter des excuses pour les fautes qu’ils n’ont pas commises. Peu à peu, l’habitude aidant, ils présentent leurs excuses pour les fautes commises par les autres résidents. Lorsque les pouvoirs publics vont fermer ce centre insolite, les deux compères sans travail vont ouvrir une agence spécialisée dans la fabrication d’excuses. Mais c’est compter sans la vengeance des anciens éducateurs… Avec La fabrique d’excuses, LEE Ki-ho tourne en dérision la société coréenne moderne au travers de personnages souvent pathétiques ou marginaux." Éditions Decrescenzo
8. Au lotus d'or : Histoires de courtisanes
Hyeon-su Lee
3.50★ (29)

"Grand-mère Tabak, 79 ans et toujours bon pied bon œil, tient un établissement de gisaengs, la geisha coréenne, une courtisane en somme. Le Lotus d’or est une maison haut de gamme à l’ancienne où ces messieurs viennent apprécier le raffinement et la beauté de jeunes filles, leur maîtrise des arts de la danse et du chant. Bien entendu, la perspective d’un rapport sexuel n’est jamais totalement absente d’une situation propre à faciliter tous les rapprochements… Au Lotus d’or, entre débordements sentimentaux et crêpages de chignon, il ne se passe guère de journée sans incidents de gravité variable : il appartient à la « patronne » de savoir faire preuve d’autorité. Nous allons en fréquenter une haute en couleur, Grand-mère Tabak, dont le franc-parler contribue à rendre passionnantes les aventures de cette maison un peu particulière. LEE Hyeon-su est née en 1959 et débute sa carrière en 1991 en remportant le prix du Nouvel écrivain du journal Chungcheong Ilbo. Au Lotus d’or, son cinquième ouvrage, a été adapté pour la télévision. Longue enquête, tant dans les livres que dans la réalité, il est le fruit d’une totale immersion dans l’univers des courtisanes coréennes." Éditions Decrescenzo
9. Une famille à l'ancienne
Ch'ôn Myônggwan
2.97★ (28)

"Dans cette famille-là, tout dysfonctionne : les trois enfants quinquas rentrent chez leur mère ! Tous sont plus ratés les uns que les autres, mère comprise. Le narrateur est l’auteur du plus mauvais film de l’histoire du cinéma et tente de s’en sortir grâce au porno, tandis que frère et soeur oscillent entre délinquance et prostitution. C’est qu’il leur faut tirer les conséquences de ce consensus exigé de tous par le nationalisme, qui a donné naissance à une société sans questions où tout est à réinventer, mais sans illusions. Et ces pitoyables Pieds Nickelés vont se révéler de véritables héros de la vie quotidienne." Éditions Actes Sud
10. Les enfants du silence
Ji-young Gong
4.20★ (355)

Lors de sa parution en 2009, ce roman sud-coréen inspiré de faits vécus en 2006, a bouleversé une grande partie de la population. On y dénonce des abus sexuels perpétrés auprès de jeunes enfants sourd dans une institution privée qui devait leur livrer un enseignement académique. Cela était connu et se faisait avec la complicité de membres de la police et des autorités locales. Corruption, abus de pouvoir, viols et ça pour assouvir les besoins de pédophiles. Ça m'étonne toujours d'apprendre que des gens peuvent être si horrible avec des êtres sans défenses … Et dire que la réalité dépasse souvent la fiction ! Ji-young Gong a bâti son roman autour des témoignages qu'elle a recueilli auprès des victimes. Une lecture difficile ou rien n'est caché, âmes sensibles s'abstenir.
11. L'échelle de Jacob
Ji-young Gong
4.05★ (182)

"Frère Jean se remémore l’année de ses vingt-huit ans, lorsqu’il vivait dans une abbaye bénédictine en Corée du Sud, décidé à consacrer son existence à Dieu. Mais il va connaître les vertiges et les tourments de l’amour humain, et tout va être bouleversé. « J’ai voulu raconter l’histoire d’une âme pure qui cherchait des réponses aux questions fondamentales de l’errance, la mort, la douleur, la séparation, l’amour », dit Gong Ji-young. Au cœur de son roman brille d’un éclat douloureux un épisode de la guerre fratricide qui déchira le nord et le sud du pays. En décembre 1950, le commandant d’un navire américain réussit à sauver des milliers de réfugiés, grâce à une échelle de corde qui leur permit de monter à bord depuis le fond des enfers. Cette histoire vraie que lui rapporte sa grand-mère, car elle fut l’un de ces réfugiés, sera pour frère Jean une clef pour se réconcilier avec lui-même, les hommes, et le ciel." Éditions Picquier
12. Le camp de l'humiliation
Yu-kyeong Kim
4.01★ (156)

"Quelque part en Corée du Nord, un camion roule dans la nuit. Son chargement : un jeune journaliste et sa famille, jetés à l’arrière sans ménagement. Leur destination : un camp de prisonniers politiques enserré dans les montagnes. Wonho et sa famille vont connaître la faim, le froid, les privations, les corvées épuisantes, les persécutions. Jamais ils ne sauront pourquoi ils sont là. Un des chefs du camp va reconnaître dans la jeune femme une musicienne qu’il a secrètement et passionnément aimée… L’auteur, une transfuge de Corée du Nord, a puisé dans ses propres expériences et les témoignages de son entourage pour écrire ce roman bouleversant qui vous prend aux tripes. Elle parle au nom de tous ceux qui sont humiliés, abîmés, écrasés par un régime de terreur, quel qu’il soit. Comment survivre sans renier sa dignité d’être humain, comment se réparer et pardonner ? C’est la question que pose son roman, qui est celui de la résistance et de la résilience." Éditions Picquier
13. Les romans meurtriers
Tak-hwan Kim
3.82★ (113)

"En 1778, le soleil de la prospérité brille sur le royaume coréen de Joseon, mais plus la lumière est vive et éclatante, plus l’obscurité est profonde. Une série de meurtres plonge la capitale dans l’angoisse. Au chevet de chaque victime, a été déposé un livre du romancier le plus populaire de l’époque. L’impétueux dosa Yi de la Haute Cour de Justice est chargé de l’enquête. Il n’a que vingt ans, c’est avant tout un guerrier, lui qui babilla ses premiers mots en imitant le sanglot de la flèche volant vers l’ennemi. Commence pour lui la période la plus fascinante et la plus déroutante de son existence, celle où il va se frotter aux complots, aux trahisons, aux guets-apens, frôler la mort et nouer une amitié qui va changer sa vie. C’est une plongée dans un monde où les mots tissent le piège des intrigues politiques et peuvent devenir des instruments de mort." Éditions Picquier
14. La Baleine
Ch'ôn Myônggwan
4.40★ (28)

"Trajectoire insolite et burlesque d’une jeune grosse femme abandonnée, issue d’une lignée d’originales (euphémisme !) débridées, harcelées par les coups répétés d’un Destin impitoyable. Entre farce nietzschéenne et fable fantastique, entre réalisme magique et néoréalisme dur, un joyeux prétexte à croiser des figures picaresques de laissés pour compte qui semblent parfois sorties d’un film de Fellini. Chef de file d’une génération affranchie des vieux carcans, Ch’on Myonggwan, quarante ans et des poussières, héritier métisse de Garcia Marquez et de Faulkner, fait souffler un vent de folie et de liberté sur la littérature coréenne." ACTES SUD
15. Le jour du chien noir
Si-woo Song
3.68★ (162)

"Un homme tue son voisin suite à une altercation dans l'ascenseur. Un avocat stagiaire s'occupe de sa défense. En été, une femme est retrouvée morte dans la montagne, vêtue d'une tenue d'hiver de randonnée. L'inspecteur chargé de l'enquête découvre qu'elle appartenait à un groupe de parole animé par un homme en lutte contre l'industrie pharmaceutique. Les deux enquêtes semblent liées." FOLIO
16. Ma vie palpitante
Ae-ran Kim
3.88★ (109)

Areum est un adolescent de 16 ans. Mais son corps lui est beaucoup plus âgé, car Areum souffre du syndrome de Hutchinson-Gilford communément appelé progéria. Ce syndrome provoque des effets qui habituellement se retrouve chez les personnes âgées : rides, calvitie, troubles cardiaques, troubles pulmonaires, etc. Souvent la majorité des enfants atteints décèdent à l'adolescence. Areum nous raconte son histoire ainsi que celle de ses parents … qui sont maintenant plus jeunes que lui …. J'avais déjà entendu parler de ce syndrome mais n'était pas certaine qu'il existait réellement … et pourtant, cette maladie génétique affecte une naissance sur 4 à 8 millions. Ce roman nous fait comprendre ce que Areum a vécu et vit encore au quotidien car ça nous est raconté au “je”. On perçoit une grande résilience de sa part, un amour profond pour ses parents … Une très belle histoire, parfois triste, parfois joyeuse. Je découvre avec ce roman, Kim Ae-ran, une auteure sud-coréenne que j'espère retrouver bientôt.
17. Le rire de 17 personnes
Patrick Maurus
3.88★ (7)

Nouvelles "Parce que “le Sud avec ses héros défigurés et le Nord avec ses héros héroïques partagent les mêmes racines”, cette anthologie, qui regroupe onze nouvelles d’auteurs nord-coréens contemporains, offre un panorama captivant d’une littérature qu’on ne saurait réduire aux prescriptions idéologiques et qui frappe par sa défense des valeurs positives. Ces textes parlent de corruption, de soupçon, de profiteurs, de délinquance, mais aussi de solidarité, d’effort collectif, de reconnaissance, de résilience. Car l’optimisme est pour ce peuple partie prenante du réalisme." Éditions Actes Sud
18. Les mensonges du Sewol
Tak-hwan Kim
4.50★ (116)

Le 16 avril 2013, un traversier du nom de Sewol fait naufrage. Sur 476 personnes, surtout des étudiants, seulement 172 survivent. On explique le nombre élevé de victimes par l’ordre donné par les membres d’équipage aux passagers de rester à l'intérieur de leur cabine, également au fait qu’aucun radeaux de sauvetage n’a été mis à l’eau. Plusieurs personnes condamnent la mauvaise organisation des secours … Des plongeurs professionnels privés sont alors engagés afin de récupérer les corps toujours à l’intérieur de l’épave. L’histoire est vraie et l’auteur s’est inspiré d'un de ses plongeurs qui a pris part à cette opération. On vit avec le plongeur chaque moment de ses nombreuses plongées: la tristesse de devoir ramener le corps des victimes à des parents souvent anéantis, les effets néfastes sur son corps à force de plonger plusieurs fois par jour …
19. Le Grand Magasin des Rêves
Miye Lee
3.67★ (858)

"Il existe une ville où l’on ne peut se rendre que dans son sommeil. L’endroit le plus populaire de cette ville est le Grand Magasin des Rêves, qui semble un immense paquebot tout miroitant de lumières et haut de quatre étages où l’on propose et vend tous les rêves imaginables : rêves d’enfance, de voyage, de nourriture délicieuse, mais aussi cauchemars, songes prémonitoires ou consolateurs. La jeune Penny vient juste de réussir son entretien d’embauche, elle commence son travail à la réception du rez-de-chaussée, et c’est avec elle que nous allons découvrir l’univers chatoyant du Grand Magasin des Rêves, où, chaque nuit, une foule de dormeurs humains et animaux viennent choisir les rêves qu’ils désirent vivre. Un roman pétillant comme un diabolo menthe pour les adultes qui ont gardé le goût de l’enfance, et un succès prodigieux en Corée avec plus d’1 million de lecteurs qui ont aimé rêver en plein jour." Éditions Picquier
20. Bonobo
Yu-jeong Jeong
4.00★ (151)

"Jin-yi consacre sa vie à l’étude des primates. Un soir, elle participe au sauvetage d’une bonobo échappée d’une villa en flammes et, alors qu’elle la tient sur ses genoux dans la voiture qui les ramène au Centre d’étude des primates, un accident la projette à travers le pare-brise et une étrange fusion s’opère : tandis que son corps est emmené à l’hôpital, entre la vie et la mort, l’esprit de Jin-yi se réfugie dans le corps de la petite bonobo. Ainsi commence une fascinante coexistence entre ces deux êtres. La romancière livre un récit captivant qui nous tient en haleine du début à la fin. Mais la vraie originalité de son roman est de déplacer les frontières entre humain et animal en nous faisant pénétrer dans l’univers et la sensibilité des bonobos. Un dialogue bouleversant sur le désir de vivre et la mort, sur les liens plus justes que nous voulons établir avec les autres êtres vivants ainsi qu’avec nous-mêmes." Éditions Picquier
21. Made in Gangnam
Won-kyu Ju
3.44★ (88)

"Quartier chic et moderne de Séoul, Gangnam est le lieu où se côtoient l’univers de la mode et celui des nouvelles technologies. Le jour, des hommes d’affaires se pressent le long des avenues bordées de gratte-ciels étincelants. La nuit, dans l’ambiance feutrée des clubs privés et des hôtels chics, se révèle une face infiniment plus sombre : un Gangnam souterrain où l’élite économique du pays s’adonne à la drogue, au jeu et aux sévices sexuels, assurée d’une complète impunité. Dans ce monde où l’argent est roi, vont se croiser un inspecteur véreux accro au jeu et un brillant avocat exerçant, au sein d’un grand cabinet, la fonction de « planificateur » qui consiste, moyennant une colossale somme d’argent, à éviter aux clients des clubs VIP les conséquences de leurs actes. A la fois thriller et roman social, Made in Gangnam est inspiré de faits réels. L’écrivain Ju Won-kyu, qui est aussi pasteur et travaille auprès d’adolescents vulnérables, a infiltré l’un de ces clubs huppés comme chauffeur-livreur et découvert l’horreur des traitements réservés aux jeunes call-girls qui y travaillent. Son livre révèle, sous le vernis lisse du luxe, un monde d’une inhumanité et d’une violence inimaginables, corrompu par le pouvoir et l’argent." Éditions Picquier
22. Les petites épiceries de mon enfance
Lee Mekyeoung
4.14★ (41)

"Les petites épiceries de campagne qui parsèment la Corée du Sud sont autant de souvenirs précieux pour raconter ce pays que l’auteure parcourt depuis plus de vingt ans. On y apprend comment préparer les dalgona, ces délicieuses friandises cuites au feu de bois, on se remémore le banc près de la porte, l’odeur du thé d’orge et des kakis. On s’émerveille avec elle de ces petites boutiques à la beauté discrète qui ont su résister au tumulte du temps et contemplent le monde sans bouger. Ces lieux où se jouent les modestes scènes du quotidien qui font la douceur de la vie, et qui réveillent la nostalgie de plaisirs auxquels on ne prêtait plus attention." Éditions Picquier
23. Généalogie du mal
Yu-jeong Jeong
4.03★ (411)

"Yujin, vingt-six ans, se réveille un matin dans l’odeur du sang. Jusqu’à ce jour, c’était un fils modèle qui se pliait à toutes les règles d’une mère abusive et angoissée. Que s’est-il passé la nuit dernière ? Seuls des lambeaux d’étranges images émergent de la conscience de Yujin, et le cri angoissé de sa mère. Mais appelait-elle à l’aide ? Ou implorait-elle ? Pour trouver la clé qui déverrouille sa mémoire, Yujin va devoir remonter le temps. Des années de secrets, de silence, d’une vie contrôlée dans ses moindres détails, jusqu’à ce que tout bascule. Mais quand on a franchi la frontière interdite, il n’existe pas de retour possible. Un thriller dérangeant et obsédant, d’une exceptionnelle acuité psychologique." Éditions Picquier
24. Ma très chère grande soeur
Ji-young Gong
3.68★ (157)

"Au cœur de l’enfance de l’écrivaine brille le sourire de Bongsun. Maltraitée et affamée, Bongsun s’est réfugiée chez eux il y a des années. Pour autant, elle n’occupe pas une place égale à celle des autres enfants de la famille, elle reste une subalterne, une petite bonne. Mais pour Jjang-a, c’est sa très chère grande sœur, qui dort dans sa chambre, la porte sur son dos partout où elle va. Surtout, elle est une porte ouverte sur un monde différent, comme si on franchissait une ligne interdite. Sincérité et émotion sont les deux forces traversant ce récit qui ne cache rien, n’enjolive rien. On est bien souvent bouleversé par la lucidité de ce regard d’enfant sur le monde des adultes et les injustices qui le déchirent. Et toujours rayonne la figure de Bongsun, généreuse et joyeuse, répondant aux malheurs par son fameux grand sourire." Éditions Picquier
25. Le pont sans retour
Vincent-Paul Brochard
3.93★ (71)

"A l’occasion d’un voyage en Asie, la jeune Julie Duval est kidnappée, embarquée de force sur un cargo et emmenée à Pyongyang. Elle découvre peu à peu un monde totalement inconnu, sans savoir quel rôle lui est attribué au sein d’un échiquier de forces qui la dépassent. Dans un climat oppressant à la violence imprévisible, elle devra apprendre à maîtriser les codes et les usages du système nord-coréen pour survivre. Ce roman palpitant, et soigneusement documenté, nous transporte à l’intérieur de l’inquiétante Corée du Nord, dans le secret de manœuvres occultes impliquant captifs étrangers, déserteurs américains, expatriés français en Corée du Sud et espions nord-coréens. Entre désespoir et révolte, une plongée saisissante au cœur de la terre du Juche." Éditions Picquier
26. Toutes les choses de notre vie
Sok-yong Hwang
3.57★ (135)

"Gros-Yeux a quatorze ans lorsqu’il arrive avec sa mère dans l’immense décharge à ciel ouvert de Séoul. Là vivent pas moins de deux mille foyers, en une société fortement hiérarchisée dont le moindre aspect – travail, vêtements, nourriture, logement – provient des rebuts du monde extérieur. Gros-Yeux se lie d’amitié avec un garçon disgracié, un peu simple d’esprit, qui lui fait découvrir les anciens habitants du site, ou plutôt leurs esprits bienveillants, lorsque l’île de la décharge était encore une terre vouée aux cultures agricoles et aux cultes chamaniques. Car ce sont les êtres démunis, abandonnés des hommes, enfants, marginaux, infirmes, qui entretiennent l’étincelle du vivant et communiquent avec l’invisible. Hwang Sok-yong ne donne pas de leçons, non, il donne à voir. A l’opposé d’une logique marchande où les choses sont destinées à une rapide destruction, les images qu’il suscite ne s’altèrent pas, continuent à briller dans notre imaginaire." Éditions Picquier
27. Si le rôle de la mer est de faire des vagues
Yeonsu Kim
3.50★ (153)

"Un jour, Camilla reçoit six cartons de vingt-cinq kilos qui contiennent toute son enfance. Entre un ours en peluche et un globe terrestre, la photo d’une jeune fille, petite et menue ; celle de sa vraie mère avec un bébé dans les bras. Camilla a été adoptée peu après sa naissance par un couple d’Américains. Aujourd’hui elle a vingt et un ans et décide de partir en Corée à la recherche de sa mère. Peu à peu elle va remplir les blancs de son passé, les rumeurs, les secrets, les tragédies, et reconstituer l’histoire bouleversante de cette lycéenne de seize ans devenue mère. Et toute sa vie va s’en trouver changée. Un roman riche en harmoniques, à l’imaginaire poétique et émouvant, enraciné dans la réalité sociale de la Corée d’aujourd’hui." Éditions Picquier
28. A la façon des années soixante
Sung'ok Kim
5.00★ (11)

"Pour que son suicide fasse un exemple dans la société, le héros de ce livre adresse une lettre testamentaire au plus grand quotidien de son pays. Et avant de mettre fin à ses jours, il en guette la publication. Mais rien ne vient. Décontenancé par ce sursis inopiné, le voilà qui s’en va à la recherche d’une femme par lui jadis séduite et honteusement trahie. Celle-ci, non contente de lui pardonner, l’entraîne alors dans une suite de péripéties cocasses et scabreuses... Ecrivain de l’excès de vie et de l’inattendu, sagace observateur d’une inféconde mais réjouissante "surproductivité" existentielle, Kim Sÿung’ok compose ici une parabole gaie et profonde qui fait le lecteur complice d’une des raisons de vivre les plus absurdes qui soient : oublier de mourir." Éditions Actes Sud
29. Bienvenue
Yi-seol Kim
3.56★ (160)

"Yunyeong est prête à tout pour conquérir une vie meilleure : elle doit porter à bout de bras un bébé, un compagnon bon à rien, une sœur poursuivie par ses créanciers, un frère accro aux jeux d’argent ainsi qu’une mère étouffante. Elle a décroché un emploi de serveuse dans un restaurant, qui se révèle être une maison de passe clandestine. Un roman qui témoigne crûment de la brutalité des rapports sociaux et de la condition faite aux femmes en Corée – une réalité connue de tous mais qui reste soigneusement occultée. Yunyeong se débat contre la pauvreté et résiste à la violence et au mépris grâce à son insurmontable énergie qui, seule, lui permet de garder espoir." Éditions Picquier
30. Qu'est devenu l'homme coincé dans l'ascenseur ? et autres nouvelles
Young-Ha Kim
3.42★ (121)

"Chez Kim Young-ha, les vampires ne mordent pas, les écrivains ont peur de leur ombre, et c’est par amour qu’un homme devient invisible. Lorsque ses histoires se colorent de fantastique, c’est une étrangeté qui serait comme l’empreinte rémanente d’une vérité philosophique. Parfois, dès le réveil, vous avez le pressentiment que tout ira de travers. Une de ces journées où les gestes les plus simples comme se raser, prendre le bus ou monter dans un ascenseur peuvent avoir des conséquences désastreuses. Où la succession de catastrophes devient une cascade de gags révélateurs de l’absurdité de notre condition. Entre Kafka et Buster Keaton, des nouvelles scintillantes d’humour noir. Un régal !" Éditions Picquier
31. Le voyage de monsieur Lee
Won il Kim
3.50★ (5)

"Au bistrot ou dans la montagne, « Lee grand Bambou », séducteur et vagabond à la recherche de l’emplacement idéal de son tombeau, raconte son passé amoureux et ses aventures militaires en Corée, en Mandchourie et au Japon à son ami géomancien, qui rêve à tous les voyages qu’il ne peut accomplir. Le « roman de la vie et de la mort de la Corée traditionnelle », écrit l’auteur à propos du Voyage de Monsieur Lee." Éditions Picquier
32. Fleur noire
Young-Ha Kim
4.09★ (135)

"Fleur Noire raconte l’histoire vraie de 1033 coréens partis émigrer au Mexique au début du vingtième siècle. Paysans, chasseurs de baleines, soldats, chamans, eunuques, voleurs à la tire ou nobles de sang royal, tous fuient leur pays envahi par le Japon. Vendus à leur insu à des propriétaires terriens pour travailler sur des plantations de sisal, ils doivent s’adapter à des conditions de vie effroyables sur une terre hostile. Quarante-quatre d’entre eux s’enfoncent dans la jungle pour rejoindre la révolution qui a éclaté au Guatemala et fondent un Etat éphémère sur le site maya de Tikal. Kim Young-ha s’est longuement documenté pour écrire l’incroyable destinée de ces Coréens partis à l’autre bout du monde chercher une vie meilleure, et qui, par l’expérience de la faim, des souffrances, des espoirs et des révoltes, se sont fondus dans l’histoire mouvementée d’un peuple et d’un continent qui n’étaient pas les leurs. Dès que j’ai commencé à écrire, dit Young-ha, l’image de la fleur noire m’a hanté. Il n’existe pas de fleur noire dans notre monde. Il faut mélanger toutes les fleurs pour obtenir cette couleur. » Éditions Picquier
33. L'île anonyme
Mun-Yol Yi
3.06★ (20)

"Dans cette suite de récits marqués par les thèmes de la domination, de la soumission et de l’abus de pouvoir, le grand écrivain coréen excelle à placer ses personnages et ses lecteurs devant plusieurs interprétations possibles des événements." Éditions Actes Sud
34. La vie rêvée des plantes
Seung-U Lee
3.88★ (440)

suggestion de LeJardinDesLivresDuSoir "Après des années d’absence, Kihyon est de retour. Entre une mère énigmatique, un père retiré dans son jardin à converser avec ses plantes, et un frère qui a tout perdu, Kihyon cherche sa place. Il se voit bientôt confier une mission par un mystérieux commanditaire : enquêter sur sa propre mère, dont les silences dissimulent un troublant secret de famille. Obsédé par ce qu’il découvre et par la passion dévorante qu’il éprouve pour la belle Yun Sunmi, il tente à tout prix de réparer les blessures du passé… L’atmosphère sulfureuse et pénétrante de La vie rêvée des plantesirradie d’un mélange déroutant de violence et d’infinie délicatesse, et nous plonge dans les formes les plus crues et les plus élevées de l’amour." Éditions Gallimard
35. La végétarienne
Han Kang
3.48★ (551)

suggestion de Osmanthe "Une nuit, elle se réveille et va au réfrigérateur, qu’elle vide de toute la viande qu’il contient. Guidée par son rêve, Ynghye a désormais un but : devenir végétale, se perdre dans l’existence lente et inaccessible des arbres et des plantes. Ce dépouillement qui devient le sens de sa vie, le pouvoir érotique, floral, de sa nudité vont faire voler en éclats les règles de la société, dans une lente descente vers la folie et l’absolu." Éditions Le Livre de Poche
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