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Critique de LiliGalipette


Ici, vous trouverez :

De très mauvais souvenirs ;
Des personnages inquiétants en raison d'une très légère – si légère – différence ; « C'était un jeune homme avec un vieux visage, si vous voyez ce que je veux dire. » (p. 37)
Un club où l'on se raconte des histoires terrifiantes ;
Des personnages qui semblent ne pas vieillir et une vieille dame qui est sûrement une sorcière ;
Une mer de sable ;
Un miroir où vous n'allez pas aimer vous regarder ;
Un chirurgien échoué sur une île avec peu de perspectives de survie ;
Des automobiles malveillantes et autres machines possédées ;
Une vieille femme qui disparaît dans l'hiver ;
Les affres de la création chez les écrivains.

Vivre une histoire qui fait peur est parfois moins terrifiant que raconter une histoire qui fait peur et Stephen King, en bon conteur, l'a bien compris. « Tout récit macabre doit avoir une origine ou un secret. » (p. 188) Dans ce deuxième volume, le futur maître de l'épouvante est encore un apprenti qui fait ses armes sur des sujets qu'il exploitera plus tard dans des récits plus longs. On trouve déjà certaines des obsessions de l'auteur : les automobiles, les liens familiaux, l'alcool, la réflexion sur le travail de l'écrivain et la folie qui est une puissance incontrôlable. « La folie est une sorte de balle élastique qui atteint le cerveau. » (p. 289) Ces textes sont de qualité très inégale, mais ce fut un plaisir de remonter dix-sept années d'écriture et de tâtonnements artistiques. le génie est une chose, mais sans le travail, les erreurs et les recommencements, il est peu de choses. C'est aussi cela qu'écrit, humblement, Stephen King.
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