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Critique de iris29


J'avais gardé des deux ou trois romans lus, de Stephen King, une impression de suspens insoutenable, de cauchemards assurés, et j'avais toujours repoussé la lecture de Christine.
Soit j'ai changé, soit c'est soft par rapport à ce que j'ai pu lire depuis, mais je n'ai pas eu peur, juste une "fast and furious" envie de tourner les pages...
Lu en un après-midi.

J'avais lu que c'était l'histoire d'une voiture amoureuse de son jeune propriétaire, prête à tout pour éliminer quiconque lui fait du mal ( ou la concurrence ...).
Certes, mais c'est bien plus que ça...
Vous y croiserez des fantômes, un jeune homme "habité", et un passage SF ( avec aller dans le passé), mais aussi les années 70, et une bande-son qui ne parle que de bagnoles, de kms parcourus. Cette bande-son ouvre tous les chapitres avec des extraits de chansons (américaines, of course...)


Lorsque le jeune Arnie, souffre-douleur de lycée, croisa Christine, il en tomba raide dingue. Et pourtant, elle n'était pas belle à voir , son pare-brise était craquellé, sa peinture rouge sang était passée, ses siéges étaient en mauvais état. Qu'importe ! Arnie va la retaper, au péril du pécule qui doit lui servir à payer ses frais d'université. Et très vite, Christine resplendit, à tel point que certains se posent des questions, car ils savent bien qu''Arnie n'y a pas bossé tant que ça, ou qu'il n'avait pas l'argent pour tout changer aussi vite. Mais même Arnie semble changé. son acné a disparu, il semble davantage sûr de lui. Devant le temps consacré à Christine, ses parents s'inquiétent , son meilleur ami s'inquiéte, ils se méfient de Christine...
Le problème, c'est que Christine ne semble pas encadrer grand monde ...


Publié en 1983, ce roman était terriblement novateur et est devenu culte. Il a le goût de l"Amérique , comme dirait une célébre pub et en reprend tous les thèmes littéraires chers à l'adolescence pour mieux les distendre et les disloquer.
J'ai adoré cette histoire qui doit terriblement foutre la trouille au cinéma...


A l'heure où j'écris, j'ai une heure à tuer...
Il est presque 23h, et je dois bientôt ressortir dans la nuit noire, une histoire de fièvre un samedi soir...
J'en ai pour une heure de route environ. Des petites routes sans âmes qui vivent.
Ma voiture ne s'appelle pas Christine, elle n'a pas de prénom. Elle n'est pas rouge elle n'est pas sortie en 1958 des ateliers de Détroit.
Mes intentions sont bonnes et surtout... surtout : il y a quelqu'un au volant. Mais mon vrai nom n'est pas iris29 et j'ai une heure à tuer .
Et moi aussi, il m'arrive d'écouter le Boss , quand je roule la nuit ...
Même pas peur...



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