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Marie Milpois (Traducteur)
EAN : 9782253147695
411 pages
Le Livre de Poche (13/06/2001)
  Existe en édition audio
3.89/5   2275 notes
Résumé :
Traducteur(s) : Marie Milpois

Libertyville (Pennsylvanie), un patelin tranquille qui cesse de l'être - tranquille...le jour où Arnie, lycéen dans le bel âge ingrat, tombe amoureux de Christine. Pas une jolie brune, pas une rousse fatale, non : une vieille Plymouth Fury 58 qui n'est plus qu'une ruine rouillée à mort.
Grâce à Arnie - bricoleur-né -, elle reprend vie et bientôt elle roule ! Mais à sa guise : elle cale sans motif puis rebondit com... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (185) Voir plus Ajouter une critique
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sur 2275 notes
" Une voiture ordinaire pouvait-elle devenir le lieu de résidence d'un démon dangereux et puant ? Une maison hantée roulant sur Goodyear ? ""Quels sont les secrets de Christine; la Pylmouth Fury 1958 d'Arnie Cunningham, un ado souffre douleur de son lycée.

Christine, l'auto tueuse, est peut-être le monstre qui fait le plus froid dans le dos. A cause de l'acier, des vitres totalement noires et du gros pare chocs avant, du blanc et du rouge, et de ses ailerons ?

Elle a sa propre personnalité ( celle de l'ancien propriétaire Rollie LeBay ? ) et laisse libre cours à sa jalousie meurtrière. Christine ébranle le jeune mâle qui préfère sa 1ère voiture à la compagnie d'une jeune femme. Sous le capot, ce bolide peut abriter un moteur V8 de 290ch ou un autre de 305ch.

Christine ne veut pas qu'on touche à Arnie ( que ce soit la bande à Repperton ou Leigh..) Dennis, son meilleur ami et la jolie Leigh vont essayer d'aider Arnie...

Christine revient dans "Le fléau", il y a une Plymouth avec un porte-clefs avec les initiales AC: Arnie Cunningham . Dans "Ca", Blelch poursuit les héros, au volant d'une Plymouth Fury 1958 et dans "22/11/63", Christine ou sa jumelle refait son apparition.

Stephen faillit mourir renversé le 19/06/99, par une Dodge conduite par Brian Smith, un homme qui tabassait son chien...au volant! Il risquait l'amputation et ne pouvait plus rester assis, pour écrire...
Plymouth Fury et Dodge font partie du groupe Chrysler...
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J'avais gardé des deux ou trois romans lus, de Stephen King, une impression de suspens insoutenable, de cauchemards assurés, et j'avais toujours repoussé la lecture de Christine.
Soit j'ai changé, soit c'est soft par rapport à ce que j'ai pu lire depuis, mais je n'ai pas eu peur, juste une "fast and furious" envie de tourner les pages...
Lu en un après-midi.

J'avais lu que c'était l'histoire d'une voiture amoureuse de son jeune propriétaire, prête à tout pour éliminer quiconque lui fait du mal ( ou la concurrence ...).
Certes, mais c'est bien plus que ça...
Vous y croiserez des fantômes, un jeune homme "habité", et un passage SF ( avec aller dans le passé), mais aussi les années 70, et une bande-son qui ne parle que de bagnoles, de kms parcourus. Cette bande-son ouvre tous les chapitres avec des extraits de chansons (américaines, of course...)


Lorsque le jeune Arnie, souffre-douleur de lycée, croisa Christine, il en tomba raide dingue. Et pourtant, elle n'était pas belle à voir , son pare-brise était craquellé, sa peinture rouge sang était passée, ses siéges étaient en mauvais état. Qu'importe ! Arnie va la retaper, au péril du pécule qui doit lui servir à payer ses frais d'université. Et très vite, Christine resplendit, à tel point que certains se posent des questions, car ils savent bien qu''Arnie n'y a pas bossé tant que ça, ou qu'il n'avait pas l'argent pour tout changer aussi vite. Mais même Arnie semble changé. son acné a disparu, il semble davantage sûr de lui. Devant le temps consacré à Christine, ses parents s'inquiétent , son meilleur ami s'inquiéte, ils se méfient de Christine...
Le problème, c'est que Christine ne semble pas encadrer grand monde ...


Publié en 1983, ce roman était terriblement novateur et est devenu culte. Il a le goût de l"Amérique , comme dirait une célébre pub et en reprend tous les thèmes littéraires chers à l'adolescence pour mieux les distendre et les disloquer.
J'ai adoré cette histoire qui doit terriblement foutre la trouille au cinéma...


A l'heure où j'écris, j'ai une heure à tuer...
Il est presque 23h, et je dois bientôt ressortir dans la nuit noire, une histoire de fièvre un samedi soir...
J'en ai pour une heure de route environ. Des petites routes sans âmes qui vivent.
Ma voiture ne s'appelle pas Christine, elle n'a pas de prénom. Elle n'est pas rouge elle n'est pas sortie en 1958 des ateliers de Détroit.
Mes intentions sont bonnes et surtout... surtout : il y a quelqu'un au volant. Mais mon vrai nom n'est pas iris29 et j'ai une heure à tuer .
Et moi aussi, il m'arrive d'écouter le Boss , quand je roule la nuit ...
Même pas peur...



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Une histoire de « char », d'une voiture extraordinaire, héritière maléfique d'« Un amour de coccinelle » et de « Maman Bagnole ».

Un adolescent tombe amoureux d'une voiture et en devient propriétaire. C'est le passage à l'âge adulte, un ado boutonneux qui se transforme : première auto et premier amour.

Ce sont des difficultés familiales, des parents qui ont du mal à accepter de vieillir, des amitiés d'enfance qui permettent de résister au harcèlement des petites brutes.

C'est aussi une trame classique de film horreur, avec des cadavres sanguinolents et des fantômes en décomposition.

Pour ma part, j'aime que le fantastique ait un goût de possible, d'une cohérence, même pour le surnaturel et c'est ce que me donne habituellement Stephen King. Et, n'en déplaise aux fans, ce n'est pas tout à fait le cas ici.



Mais voilà, je ne suis pas amateure de voitures, les belles carrosseries ne me font pas frémir. Je ne classe donc pas Christine parmi les meilleurs romans de l'auteur. S'il faut parler de bagnoles, je pourrai aller voir du côté de Roadmaster,,,
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Stephen King aime jouer avec les véhicules infernaux. Que ce soit dans des romans tels Roadmaster, Plein gaz (à quatre mains avec son fiston, Joe Hill) et, ici, Christine; ou encore dans des nouvelles comme "Poids lourds" dans le recueil Danse macabre  (Stephen King l'a adapté au cinéma sous le titre Maximum overdrive; un bide complet ou presque) ou "Mile 81" dans le bazar des mauvais rêves.

Christine est une Plymouth Fury 1958 qu'Arnie Cunningham achète à l'état d'épave et retape(même si la diva rouge et blanche se débrouille très bien toute seule). Arnie est un lycéen qui sert fréquemment de souffre-douleur aux autres, excepté pour son ami Dennis et Leigh une belle jeune fille bien sous tous rapports. La voiture tourne à l'obsession (voire à la possession) et le caractère du jeune homme se modifie grandement à son contact (son acné aussi d'ailleurs... mieux que Biactol). Et ce n'est qu'un début.
Ladite Christine se montre d'un caractère jaloux et légèrement rancunier... voire beaucoup. Elle porte à merveille son qualificatif de "Fury"!

Ce roman est très abouti et offre un intéressant panel de jeunes adolescents américains de 1978. Les personnages sont bien campés. le harcèlement envers Arnie rappelle évidemment le sort de Carrie White, persécutée par ses "camarades" de classe.
King montre aussi des rapports pas toujours simples entre parents et enfants. La mère d'Arnie est particulièrement dominatrice, manipulatrice et castratrice. Ce n'est d'ailleurs pas le seul exemple dans l'oeuvre du King.

Celui-ci maintient un suspense incroyable tout le long du roman, réservant à ses lecteurs quelques descriptions particulièrement horrifiques dont il a l'art.
Le final et l'épilogue sont, enfin, de toute beauté et atteste de la maestria kingienne jusqu'au bout.

Nota bene: une des premières choses que croise le narrateur de 22/11/63 quand il arrive dans le passé est... une Plymouth Fury 1958 rouge vif! Stephen King aime beaucoup les clins d'oeil à la Hitchcock. Et nous on se régale!
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Je me suis lancée dans cette lecture un peu à reculons, car j'ai tendance à ne pas accrocher avec le début de carrière de Stephen King. Ca sonne toujours un peu vieillot, et c'est d'ailleurs la cas pour Christine. Mais j'ai quand même beaucoup aimé. le style de cet auteur me touche toujours. Il a vraiment beaucoup de talent pour décrire et développer la psychologie de ses personnages, et ce livre ne fait pas exception. Je me suis attaché à Dennis, Leigh et Arnie. Je les ai suivi en retenant mon souffle devant l'horreur sortie de l'imagination de Stephen King. Et j'ai aussi apprécié la fin. Là encore, je trouve que l'auteur fini toujours ses histoires de la manière qui paraît la plus cohérente.
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Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
Christine avançait lentement, cahotant de-ci de-là comme une vieille ivrognesse montant péniblement une côte. La neige tombait de plus belle, inclinée par le vent.
Un des phares démolis par l’assaut clignota et se ralluma.
Un des pneus crevés se mit à se regonfler, puis ce fut le tour de l’autre.
La fumée diminua.
Le bruit irrégulier du moteur retrouva un rythme normal.
Et le capot arraché réapparut peu à peu, comme une écharpe tricotée par des aiguilles invisibles ; le métal sortait de nulle part, partant de sous le pare-brise et allant vers l’avant.
Le pare-brise redevint parfaitement lisse.
Toutes les lampes se rallumèrent l’une après l’autre ; Christine avançait maintenant sans la moindre difficulté dans la tempête. L’indicateur de kilomètres reculait toujours…

Quarante-cinq minutes plus tard, Christine reposait dans l’obscurité du garage de feu Will Darnell, dans le box vingt. Le vent hurlait dehors, mais son moteur se refroidissait lentement, avec des petits claquements.
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-Quand j'ai vu cette voiture,j'ai ressenti une incroyable attirance vers elle...Je ne me l'explique même pas bien moi-même.Mais...(ses yeux gris se perdirent au loin pendant quelques instants)...mais j'ai compris que je pouvais l'améliorer.
-La retaper,veux-tu dire?
-Ouais...enfin,non;c'est trop impersonnel.On retape les voitures ordinaires;on répare une table,une chaise ou la tondeuse à gazon;des trucs comme ça.(Sans doute vit-il mes sourcils se lever d'étonnement.Il poussa un rire ,un petit rire défensif.).Oui,je sais que cela a l'air bizarre de dire ça.Cela me déplait,même,de dire une chose pareille.Mais t'es un vrai ami,Dennis,ce qui autorise un minimum de conneries,pas vrai?Eh bien je suis persuadé que ce n'est pas une voiture comme les autres.J'ignore pourquoi je pense cela...mais c'est ce que je pense.
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« Ouais, cette année, ça va aller mieux. » Je me tournai vers Arnie ; c’était LeBay, cadavre pourrissant de bande dessinée d’épouvante. Ses doigts étaient des os ; son pantalon était presque plat sur le siège, comme s’il n’y avait dedans que des manches de balai.
« Tu crois ? » Je me retenais de respirer les miasmes suffocants de l’intérieur de la voiture.
« Sans hésitation. » C’était de nouveau Arnie, s’arrêtant à un stop. « Tout ce que je demande, c’est que tu m’aides, Dennis. Ne laisse pas ma mère t’attirer dans toutes ses conneries. Tout ça va se régler, finalement. » De nouveau, c’était LeBay, souriant d’un rictus sans chair à l’idée que tout allait se régler, finalement. Je sentis que je commençais à perdre mes esprits. J’allais sûrement crier d’ici peu. Mes yeux se posèrent sur le tableau de bord, et je vis alors ce que Leigh avait elle-même vu : ce n’était pas des compteurs avec des aiguilles, mais des yeux verts luminescents et énormes qui me fixaient.
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Je pensais : Darnell va peut-être trouver amusant de faire d'Arnie son petit toutou. Ca pourrait aussi amuser ses clients et ses partenaires au poker. Arnie, va me chercher du café; Arnie, va nous chercher des beignets; Arnie, change donc les rouleaux de papier dans les chiottes... Tout le monde rira bien.. Arnie deviendra le bouffon de Hampton Street... Oui, je pensais tout cela, mais je n'en dis rien. Arnie n'avait qu'à décider lui-même si c'était du lard ou du cochon. De toute façon, ça ne pouvait pas durer éternellement; Arnie n'était pas assez bête pour ça. Vilain, oui, mais pas stupide.
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- Ma maman, elle dit que votre voiture, elle est dégoûtante...
- Oui, pipi-caca, ajouta la petite soeur.
- Pipi-caca... tiens donc...! C'est très bien trouvé, de sa part. Elle est très intelligente, ta maman. Est-elle philosophe?
- Non, elle est capricorne, répliqua le garçonnet.
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