Christine ,
Christine ! Je chante et m'enchante de répéter ton nom. Amen, Gloria, Alléluia pour ton père Stephen, le King qui nous compte avec toi la plus déchirante histoire de jalousie subie par une Plymouth Fury .
Odieuse bagnole qui vitriole tous ceux et celles qu'elle n'aime pas , elle sera le rêve mais aussi le cauchemar d'un adolescent : Arnie de par son prénom , propriétaire de par ses clés. Bref Bonnie and Clyde ou Jekyll et Hyde suivant l'interprétation ..
Animée d'une âme violente, cruelle dans ses duels, mais pimpante de sensualité automobile ,jamais la féminité n'a été aussi belle, rebelle. Les pare-chocs chromées et la flashante renommé de la marque n'ont pas fait d'elle une fée, mais le diable transformé en rutilante carrosserie rouge . Avec elle ça bouge !
Quand son coeur s'enflamme, Elle nous joue toute la gamme.. Ma dame
Christine.
Un,deux,trois : Moteur ! Embarquez, swinguez dans un délai court ( vos yeux vont dès lors adoraient dévorer pages après pages: promis juré ) sur le parcours qui se déchaine, se traine à cent à l'heure, chaine hifi mono de rigueur à fond , crépitement d'années 60 sur le fond ( nous avons même le droit à une bande-son écrite ) sur l'histoire superbe et le récit parfait aux rebondissement saisissants,sautant autant que les amortisseurs de soeur
Christine .
Ca y est ? le démon est en vous ? On se la joue macho dans son beau roman; à quatre roues on se croit le Dieu, on fait des envieux hein ?
Mais bien malin celui ou celle qui s'en vante , car les jaloux ne sont jamais loin. Et c'est bien la plus détestable bande de voyou qui va ( s'en )prendre la plus horrible décision qui soit: Casser
Christine ! Bouhh-ouhh.,,
Mais ne pleurez pas ,l'auto-régénération (c'est le cas de le dire) aussi sec qu'un coup de trique ou de torchon à l'écusson va vite à nouveau faire suite pour de brillantes poursuites infernales sur ses milles feux de ses phares joyeux.
Horreur, Malheur ,la salsa du démon dans la joie et la terreur: le sourire enjôleur et mauvais de la calandre ,, l'esprit démoniaque va attendre son heure.
Et là... Bonjour les dégâts à qui passe sur son chemin! aucun frein à la cruauté, aucune règle de courtoisie , on ne choisit pas sa fin, on subit juste la tyrannie !
C'est donc rapiécé, dépecé, écorché, malmené, ensanglanté que le récit peut se terminer. Et à nous d'en sortir un mouchoir ( tiens bizarre,,) quand on sort du couloir de la mort de . . .
CHRISTINE !