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Critique de Blok
Je viens de relire ce recueil,lu une première fois lors de sa parution en France, et dont il ne me restait à peu près aucun souvenir
Cette amnésie est tout à fait compréhensible, ce recueil ne contenant aucun texte inoubliable (pour rester gentil, c'est quand même le King!)
Cela dit, le livre reste lisible, malgré quelques textes vraiment sans intérêt ( le rêve d'Harvey, Fête de diplôme, la fille pain d'épice), mais est largement constitué de fonds de tiroir. King a dit un jour ,(à peu près) qu'il pourrait publier ses factures de blanchisserie et que le livre se vendrait, eh bien c'est à peu près ce qu'il a fait ici.
Sortent quand-même du lot Willa, Aire de repos, petit texte efficace, où l'on retrouve les rapports compliqués de Stephen King et de Richard Bachman, Vélo d'appart (on y retrouve une thématique que King a déjà employé, celle des "petits gars du sous-sol, mais comme métaphore de l'écriture, texte un peu trop long), Laissés pour compte (j'ai bien aimé la citation discrète de "sept ans de réflexion"), N et son thème un peu lovecraftien. Cependant comme on le voit, rien de très original, des redites, voire des emprunts.
Une réflexion personnelle : on sait qu'après son accident King a passé pas mal de temps en Floride ( Duma Key vient directement de là) et nous avons ici deux nouvelles floridiennes, La fille en pain d'épice et Un très petit coin. On peut en conclure que King n'aime guère ses voisins des Keys..
Mais c'est peut-être aussi une explication des défauts du recueil : sauf K, tous les textes sont étrangers au Maine, patrie charnelle de l'oeuvre de King.
Dieu merci, il y est retourné par la suite.
Cette amnésie est tout à fait compréhensible, ce recueil ne contenant aucun texte inoubliable (pour rester gentil, c'est quand même le King!)
Cela dit, le livre reste lisible, malgré quelques textes vraiment sans intérêt ( le rêve d'Harvey, Fête de diplôme, la fille pain d'épice), mais est largement constitué de fonds de tiroir. King a dit un jour ,(à peu près) qu'il pourrait publier ses factures de blanchisserie et que le livre se vendrait, eh bien c'est à peu près ce qu'il a fait ici.
Sortent quand-même du lot Willa, Aire de repos, petit texte efficace, où l'on retrouve les rapports compliqués de Stephen King et de Richard Bachman, Vélo d'appart (on y retrouve une thématique que King a déjà employé, celle des "petits gars du sous-sol, mais comme métaphore de l'écriture, texte un peu trop long), Laissés pour compte (j'ai bien aimé la citation discrète de "sept ans de réflexion"), N et son thème un peu lovecraftien. Cependant comme on le voit, rien de très original, des redites, voire des emprunts.
Une réflexion personnelle : on sait qu'après son accident King a passé pas mal de temps en Floride ( Duma Key vient directement de là) et nous avons ici deux nouvelles floridiennes, La fille en pain d'épice et Un très petit coin. On peut en conclure que King n'aime guère ses voisins des Keys..
Mais c'est peut-être aussi une explication des défauts du recueil : sauf K, tous les textes sont étrangers au Maine, patrie charnelle de l'oeuvre de King.
Dieu merci, il y est retourné par la suite.
