Visionnaire
Stephen King ? A-t-il une boule de cristal quelque part dans sa maison du Maine ? Tabitha lui tire-t-elle les cartes ? Aucune idée, mais le Fléau du maître de l'épouvante ressemble quand même étrangement au Covid, sauf que ce dernier est encore moins mortel que la super-grippe de King.
A partir d'un scénario plus proche de Robin Cook (fuite dans un labo militaire, un vilain virus manipulé pour devenir une arme mortelle et impossible à guérir) King nous entraîne dans une histoire dense, complexe et riche en rebondissements.
Ce qui est particulièrement intéressant dans le Fléau, c'est que
malgré l'affrontement prévisible et annoncé entre les survivants répartis entre "forces du bien" et "forces du mal", le récit ne tombe jamais dans le manichéisme. Aucun personnage, à l'exception peut-être de Randall Flagg, n'est tout à fait bon ou mauvais : ce sont juste des gens comme vous et moi qui tentent de gérer au mieux la situation dans le monde nouveau qui se présente à eux.
Quelques longueurs sont à déplorer au fil du récit, mais étant la longueur de l'histoire (près de 800 pages par tomes), c'est presque normal.
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