Walking Dead, Tome 6 : Vengeance

Après un cinquième tome plus qu'haletant, on était en droit de s'attendre à un moment de répit avec ce sixième volume. Il n'en est rien. On retrouve nos survivants là où on les avait quitté, à savoir une partie d'entre eux toujours réfugiés dans le pénitencier désaffecté où ils ont élu domicile depuis maintenant plusieurs volumes, et un petit groupe constitué de Rick, Glen et Michonne toujours à Woodbury, entre les mains du terrible et cruel Gouverneur. Si vous pensiez avoir eu votre compte de scènes choques et d'atrocités avec « Monstrueux », « Vengeance » va vous faire changer d'avis, Kirkman n'hésitant pas à nous plonger davantage encore au coeur même de l'horreur. Michonne est encore une fois sur le devant de la scène (bien que pas exactement dans la même position que précédemment...) et s'impose ici de façon assez évidente comme un personnage important avec lequel il faudra désormais compter (ce n'est pas pour rien que l'auteur lui-même affirme qu'il s'agit de son personnage favoris).

Du côté de la prison, nous avons également le droit à de nouveaux rebondissements plutôt inattendus, preuve supplémentaire (s'il en était besoin d'une) de l'incroyable talent que possède Robert Kirkman pour surprendre constamment ses lecteurs qui ne peuvent qu'attendre avec angoisse de découvrir le sort réservé à leurs personnages favoris. Ce sixième tome marque également l'apparition de nouveaux éléments au sein du groupe de Rick, notamment la jeune Alice, ancienne habitante de Woodbury exerçant la fonction d'aide soignante et qui ne manquera pas de prouver son utilité au moment de l'accouchement de Lori. Celle-ci approche en effet de son terme tandis que les circonstances pour accueillir un nouveau né sont, on s'en doute, loin d'être des plus optimales. Les autres personnages demeurent pour leur part extrêmement attachants et c'est avec une certaine inquiétude que l'on sent monter la tension entre les deux communautés entre lesquelles, on le sait désormais avec certitude, aucune entente n'est possible.

Un sixième tome prenant et qui annonce un affrontement épique entre les membres du groupe de Rick et ceux du Gouverneur. « Dans l'oeil du cyclone », le volume suivant, nous proposera heureusement un petit moment de répit avant l'ultime confrontation donc on soupçonne déjà qu'elle aura de lourdes conséquences...

Vengeance ! Après les événements particulièrement marquants du tome précédent, le sixième opus de la série Walking Dead répond présent avec une intrigue qui se poursuit en réponse directe à ces dits événements précédents.
Certains avaient été choqués par les atrocités qui accompagnaient l'entrée en jeu du Gouverneur ? Soyons clairs, la "vengeance" qui s'en suit n'a rien à lui envier, loin de là, et un passage a même suscité chez moi (enfin ?) un malaise, tant certaines scènes sont dérangeantes, il faut l'avouer ce coup-ci.
Pourtant, cela doit-il imprégner fondamentalement notre avis de lecteur sur le style de Robert Kirkman ? Je ne pense pas. S'il crée ce genre d'histoire, c'est pour nous faire réfléchir sur la vie, la survie et les atrocités qu'on est amenés à rencontrer et côtoyer.
Finalement, ce sixième tome de Walking Dead me fait penser à une autre série du même auteur, Marvel Zombies. Là aussi, certaines sont au limite du soutenable avec même encore plus de cynisme noir, mais qui comporte une vraie réflexion en arrière-plan. Cette Vengeance tant mise en scène ici est une réponse à des atrocités, mais en appelle d'autres, et vu l'état dans lequel certains personnages se trouvent désormais, les prochains tomes promettent encore de sacrées péripéties ! Tant que rien n'est gratuit, on adhère donc toujours aux soubresauts du récit imposés par Robert Kirkman et on le remercie toujours autant de nous malmener comme il sait le faire.

Le tome 5 nous avait laissés sur notre faim avec un épisode vraiment très réussi. Il me tardait donc de lire la suite et… une nouvelle fois, la qualité du précédent fait de l'ombre à ce tome 6 nommé « Vengeance ».

Titre en soit très bien choisi car quiconque a lu ce tome sait à quelle point une certaine scène de torture est particulièrement insoutenable ici. J'ai de nombreuse fois fait la grimace et je suppose que l'auteur a réussi ici son pari.

Seulement voilà à côté de cela, cet épisode est un tome de transition tout comme le 4 l'a été. On attend donc impatiemment la suite qui s'annonce vraiment riche en action !

Sixième tome de la série et le filon ne s'épuise encore pas. Un opus très gore, qui en donne pour son volume d'hémoglobine aux amateurs du genre. On aurait du mal à se choquer car dans ce cas-là, mieux vaut ne pas venir lire ce genre de littérature.

Mais encore une fois, ici le gore est intelligent, les tortionnaires sont toujours présentés avec un contexte, une morale qui leur appartient, produit de leur folie ou de leur histoire. Réel respect au scénariste de la série qui sait se renouveler alors que le sujet de l'invasion zombie a quand même déjà été bien traité dans le genre.

Et les persos n'ont pas qu'une personnalité, ils évoluent aussi au fil de l'histoire, des drames subis, des rôles qu'on leur assigne et qu'ils acceptent plus ou moins bien d'endosser.

Le dessin reste lui aussi une réussite, dans un noir et blanc classieux et efficace et avec des personnages bien distincts dans leur physique malgré leur nombre impressionnant. Quand il en meurt un, on en récupère deux ou trois nouveaux.

Incertitude quasi totale aussi quand au risque de voir mourir un de ses persos favoris, même si on peut être plus rassuré pour certaines têtes d'affiche... quoiqu'il ne soit pas à l'abri de partir en morceaux, à vous de voir ça en lisant ce volume 6.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus chroniqué de Walking Dead. Ce n'est pas de cette façon que je vais rattraper mon retard.

Le cinquième tome était particulièrement fort avec l'entrée en scène du Gouverneur et laissait Michonne, Glenn et Rick en bien mauvaise posture...

OMG, comment dire ? Si vraiment WD sombre de plus en plus dans les scènes de torture et la violence gratuite, quel doit être le contenu du tome 17 ? Heureusement que c'est en noir et blanc. Par contre ... contrairement à un film, on ne peut pas fermer les yeux. du voyeurisme forcé en quelque sorte.

*** SPOILER ON***

Le visage de la vengeance

Vous vous doutez que je parle de la scène où Michonne fait son affaire au Gouverneur. Insoutenable. Quand je repense à ce tome, j'ai les images de cette scène dans la tête. Vengeance. le reste est effacé, accessoire, anecdotique.

Qui est-elle, bons sang, à la fin ? A-t-elle un problème de schizophrénie ou de dédoublement de la personnalité ? Ou le fait qu'elle se parle à elle-même est-il simplement une habitude prise suite à une longue période sans personne -de vivant- à qui parler ?

Personnage intriguant, duel, seul personnage féminin un peu consistant de la saga, jusqu'à présent en tout cas. Je suis vraiment curieuse de ce qu'il va lui advenir.

*** SPOILER OFF***

Du coup le reste, je l'ai un peu zappé. Malgré toutes ces horreurs, je suis plus que jamais à fond dedans. What's next ?

Lien : https://journal-eclectique.b..

Rick Glenn et Michonne arrivent à s'enfuir de la ville du gouverneur . Tout le monde décidé de se venger de ce qui leur est arrivé.
Ce 6eme volume ne m'a pas autant plus que les précédents , sûrement un peu trop violent . La scène de vengeance de Michonne contre le gouverneur waouhh très glauque .
Je continue en lisant le reste , parce que la fin reste comme toujours géniale !!!
A bientôt pour le 7 !!

Rick, Glenn et Michonne s'échappent de Woodbury. Non sans une belle scène de vengeance de la part de Michonne qui pour le coup est bien déguelasse et bien appréciable compte tenu de ce qu'elle a vécu. Une petite surprise en revenant à la prison et une péripétie lorsque Rick doit se précipiter à la poursuite d'un de leur nouvel ami. Mon tome préféré jusqu'à maintenant.

(Album double: Tome 5 et 6)

Là, nous passons un level au-dessus pour ce qui concerne le "monstrueux"!
C'est le titre du tome 5 et au fil de la lecture, nous comprenons pourquoi.

Mais, détrompez-vous, les zombies n'y sont pour rien, ce sont les Hommes.
Plus l'histoire avance et plus nous en apprenons plus, avec les personnages principaux, sur les façons dont les êtres humains ont réussi à supporter ce cataclysme et comment ils se sont organisés.

L'auteur nous fait comprendre que les règles ont changé avec le monde. Cette métamorphose se ressent surtout à travers Rick, le personnage principal qui évolue et n'a plus rien à voir avec le personnage qu'il était au tome 1.

C'est aussi l'occasion de connaître un peu plus Michonne.
Cette dernière, dans le tome 5 vit une horreur, qui même si elle n'est pas montrée (fort heureusement), n'en reste pas moins insupportable.
Elle a l'occasion de se venger de son tortionnaire dans le tome 6, et là, âme sensible s'abstenir de ces quelques pages!
En même temps, nous apprenons, par des moments où nous sommes seuls avec elle, qu'elle n'est pas "seule" dans sa tête.
Nous aurons sûrement le fin mot de cette histoire dans les prochains tomes.

En conclusion, deux tomes qui m'ont semblé plus dures que les précédents.
L'histoire reste néanmoins toujours aussi addictif.

Et bien et bien... il semblerai que certaines personnes prennent la vengeance très au sérieux... Oeil pour oeil , dent pour dent, c'est ça? Si, dans le tome précédent, les pires horreurs perpétrées par le gouverneur étaient plutôt suggérer (en pense notamment à ce qu'il fait subir à Michonne), ici, la vengeance est plus explicite... et c'est pas franchement jolie à voir!!!


A part ça, le tome est très dynamique, avec la fuite de Rick et ses compagnons, et le doute plane concernant les plans du gouverneur pour la suite... Va-t-il attaquer la prison??

En bref, encore un bon volume, où l'on peut observer que certaines personnes sont capables des mêmes atrocités que leur tortionnaire quand l'heure de la vengeance sonne...

Ce tome est marqué par une quête de vengeance intense,

Les personnages principaux font face à la cruauté du Gouverneur. Les scènes sont dérangeantes et empreintes de violence.

Les relations entre les personnages se complexifient davantage, et l'angoisse liée à la menace constante des dangers imprègne l'atmosphère du récit.

Et toujours en toile de fond, ce questionnement sur la nature humaine.