Je n’en reviens pas d’avoir mis aussi longtemps à comprendre… Après avoir été baladé d’un endroit à l’autre… le problème, c’est toujours les gens.
C’est terrible de dire ça, mais… les morts… c’est une menace gérable.
Après tout ce qu’on à traversé, tous les amis qu’on a perdus, je ressens quelque chose que je croyais perdu à jamais…l’espoir.
Bon, y a pas à tortiller du cul pour chier droit : ils sont déjà morts… mais vous allez me les achever !
Je ne peux pas croire que ça m’ait pris autant de temps à réaliser ça. Après si longtemps à aller d’un endroit à l’autre, j’ai remarqué que c’était toujours les gens qui étaient le problème. Je ne peux pas croire que je suis en train de dire ça…. Mais les morts… Ils sont une menace qu’on peut gérer… Je vois l’erreur que j’ai faite à vouloir m'enfuir… à ne pas vouloir me dresser et combattre… Ça a couté la vie à Jessie et Ron. Je dois vivre avec ça…. Mais j’ai vu ce que nous pouvons faire si nous sommes nombreux. J’ai vu comment nous pouvons nous organiser, planifier… Comment, si nous faisons les choses bien… Si chacun fait sa part… Nous pouvons survivre à tout.
- C'était le plus sûr... pour nous tous.
- "nous tous" ? tu veux pas dire "nous autres", plutôt ? T'en as laissé crever combien, dans le coin ? C'est ça, votre système ? Protéger le groupe, niquer les individus ?
J’ai vu la puissance du nombre. Comment on peut s’organiser. Prévoir. Si on fait bien les choses… si chacun joue son rôle… on peut survivre à tout.
Après tout ce qu’on à traversé, tous les qu’on a perdus, je ressens quelque chose que je croyais perdu à jamais…l’espoir.
J'avais oublié ça depuis la prison ... Les grognements. Les avoir de l'autre côté du mur ... quel bruit horrible.
Ron : Carl ? Tu dors ?
Carl : Qu'est-ce que tu veux ?
Ron, d'un air menaçant : Ton père a tué mon père...
Carl : Et alors ? Mon père a tué plein de gens... et moi aussi.
Tu es un bon garçon. Tu dois le rester... Et ne va pas croire le contraire. Tu t'intéresses aux gens. On oublie vite... de s'intéresser aux autres. On se concentre sur ses besoins... On oublie les autres. Si c'est nécessaire pour survivre, ça peut te coûter des petits bouts de ton âme.
(Morgan à Carl)