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Comme souvent un tome où lez zombies ne sont pas le problème principal. Comment s'organiser pour mieux se protéger, comment aller chercher de la nourriture ? Évidemment tous ces problèmes surviennent parce qu'ils sont là, mais quelle société n'a pas son problème à gérer ? Ce qui est questionné ici, c'est comment justement on fait société. Comment on se choisit un chef ou comment les événements désignent celui qui semble le plus capable…. ? Mais c'est sans compter les egos, ceux qui ont l'impression qu'ils pourraient faire mieux.

Au-delà de l'organisation politique, la question se pose de ce que de tels évènements traumatisants transforment en nous. Comment survivre sans sentiment de sécurité, comment rester humain, continuer à exprimer ses émotions alors qu'il faut toujours montrer qu'on est fort et imperturbable face aux difficultés… ? Comment aimer un enfant, un parent, un nouveau compagnon après un deuil, dans ces conditions ?

Tous ces questionnements semblent basiques mais je trouve vraiment que la force de cette série est non seulement de ne pas les éluder pour donner la prime à l'action mais au contraire de les poser au beau milieu de la table et de regarder les lecteurs en demandant : et vous alors dans tout ça, vous vous positionnez où ?

Alors bien sûr on ne voudrait pas que des tomes de ce genre et on a bien envie de voir des affrontements avec des hordes plus ou moins sauvages, mais on sait que dans les moments de répit…. Il n'y aura en fait aucun répit… comme dans la vraie vie quoi !
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Après le carnage de l'épisode précédent, on panse les blessures, et Rick se met de nouveau à espérer, mais sans penser qu'il laisse la communauté entre les mains de Nicholas qui est toujours sous le choc de l'attaque du dernier tome...

On s'attarde ici sur les relations entre les différents protagonistes, qui sont très intéressantes.
C'est toujours très bavard, chacun développant ses sentiments à chaque conversation, mais ça permet d'entrer pleinement dans l'état d'esprit de chaque personnage et encore une fois, les sentiments affichés sont toujours réalistes et logiques.

Et même sans (ou presque) zombies, il se passe toujours quelque chose de fort pour nous tenir en haleine. que ce soit les conflits ou liaisons entre deux personnages, ou une révolte qui couve, ou une nouvelle (et terrible) épreuve pour Rick à la sortie de coma de son fils...

Je pense que nous sommes à un tournant avec le personnage de Rick qui a compris les erreurs passées et veut que la communauté s'entraide et s'organise. On sent que le but ultime de Kirkman est bien de recréer une société, avec ses codes et ses règles, mais une vraie société, et Rick semble être l'étendard parfait de ce renouveau.

Côté dessin, c'est pas encore ça mais je dirais qu'Adlard progresse, notamment avec le visage du petit Carl qui semble moins gros que d'habitude. Andréa a enfin droit a sa cicatrice bien visible car parfois on avait l'impression qu'elle s'estompait.
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Quel meilleur titre aurait-on pu trouver pour un tel tome de transition que « Deuil et Espoir » ? Aucun assurément, car avec ce quinzième tome, la série Walking Dead de Robert Kirkman et Charlie Adlard fait le bilan de l'avant, se projette vers l'après, mais n'avance pas beaucoup.

Il faut désormais s'y habituer, la série prend un tome de repos après chaque tome d'action. Donc, calculons rapidement : un tome suivi d'un autre, ça fait deux. Donc tous les deux tomes, nos personnages parlent à n'en plus finir ! CQFD. Sans rire, on peut voir ce quinzième tome comme le treizième, mais en mieux… peu ou en tout cas moins d'action, beaucoup de dialogues, plus de social disons (amours, disputes, etc.), mais sans forcément de réflexions importantes sur le processus qui a déclenché la renaissance des morts, phénomène qui ne sera d'ailleurs peut-être jamais expliqué.
Malgré tout, l'ensemble se laisse évidemment bien lire, on attend toujours plus de nos survivants préférés et surtout de leur « deus ex machina », Robert Kirkman. L'accent est mis ici sur la survie organisée : à nouveau, il est question de se fortifier, de prendre en compte l'avis de chacun, de voir l'avenir en grand, en beau, en rose. La fin de ce tome, un peu à l'eau de rose, montre bien que le rythme se ralentit et que les problèmes devront se diversifier encore davantage pour ne pas embourber le lecteur dans un ennui, mortel pour l'intérêt de la série. Prudence donc, mais j'ai confiance dans le talent de Kirkman pour cela. Par contre, à y regarder avec un peu de recul, je trouve encore beaucoup de défauts au dessin, surtout quand il s'agit de dessins récurrents ou de détails anecdotiques (rien à redire quand il s'agit, par contre, de planches d'envergure, illustrant un événement capital) : le couple de personnages qui pâtit le plus du trait de Charlie Adlard, c'est Maggie-Glenn, elle ressemble de moins en moins à une femme, lui ressemble de moins en moins à un Asiatique. C'est sûrement le fan pointilleux et trop demandeur qui parle, mais c'est dommage de laisser filer un peu son talent sur une série aussi fameuse.

Un tome intéressant donc, qui nous laisse le temps de réfléchir sur nos personnages préférés, sur les conséquences de leurs actes, sur l'intérêt à porter à la suite de cette série. Bref de la réflexion, mais de la bonne et de l'utile ! On en veut d'autre !

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Ce tome de transition fait suite à l'effroyable tome 14 qui a essuyé de nombreuses pertes pour notre groupe de survivants, et sans surprise, j'ai adoré ma lecture.

On retrouve Rick à Alexandria qui tente de ressouder la communauté et de ne pas perdre espoir pour son fils. Même si le rythme se veut plus lent que le précédent tome, les évènements dramatiques qui ont eu lieu ouvrent sur des réflexions pour nos personnages, et ça suffit à tenir en haleine. Nous avons le droit à de nouvelles amitiés et relations amoureuses, des séparations, des tromperies, ou encore des tensions, en bref, ce lot d'histoire lié aux personnages dynamise le récit. J'aime beaucoup voir les relations évoluer, ça consolide l'attachement que j'éprouve à leur égard et ça contribue aussi à les rendre réalistes. Par ailleurs, les traumatismes laissés par toutes les pertes accumulées, semblent de plus en plus marqués, ce qui ajoute là aussi une pointe de tension. On les sent sur le fil et qu'à tout moment ils peuvent complètement basculer dans la folie. J'ai parfois serré les dents, Kirkman maîtrise tellement bien la psychologie humaine dans ce climat de survivalisme que je tenais à le souligner. À ce propos, j'ai en tête l'idée que ce tome marque en quelque sorte un tournant pour la communauté, et le schéma « répétitif » causé par leurs éternelles erreurs, tend à disparaitre notamment grâce à la certaine prise de conscience de Rick. J'ai ressenti un véritable changement s'opérer en lui, qui à mon avis aura un grand impact pour les prochains tomes. Cette fois, cet endroit qu'ils protègent avec ferveur risque de perdurer dans le temps, et j'ai hâte de voir de quelle manière tout ceci va prospérer.

J'ai en revanche encore un peu de mal avec les dessins, je trouve qu'ils sont parfois brouillons et j'ai eu l'impression que certains personnages perdaient de leurs caractéristiques physiques. Cela dit, c'est une question de goût.

Pour conclure, je n'ai pas grand-chose de plus à dire, c'est délicat lorsqu'on a tout aimé, et ce, depuis le début. Compte tenu du petit plot twist de la fin, je n'ai qu'une hâte c'est de me jeter sur la suite !
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Après un quatorzième album fort tant en émotion qu'en action, Kirkman, comme à son habitude, fait redescendre la pression dans ce quinzième tome de la série « Walking dead » qui se révèle fort heureusement plus calme et moins intense que le précédent. Et pourtant aucune trace d'ennui ou ne serait-ce que le début d'une petite perte d'intérêt. C'est avec un plaisir intact depuis le premier volume que l'on retrouve Rick, Andréa, Glenn et les autres dans ce monde totalement chamboulé par l'épidémie de morts-vivants. Encore une fois nos survivants ont été durement touchés, preuve s'il en fallait une que malgré leur lourde expérience du monde du dehors, personne n'est vraiment à l'abri. Faire son deuil n'est jamais chose aisée, seulement pas question de craquer maintenant et de renoncer à cet endroit providentiel que la communauté avait jusque là réussi à protéger. Il faut à présent reconstruire et pour la première fois peut-être depuis le début de la série on aperçoit une vraie petite lueur d'espoir à mesure que Rick développe une vision plus large: il ne s'agit plus seulement de survivre mais de véritablement construire quelque chose, enfin.

Tout est loin d'être rose cela dit. Rick se retrouve ainsi de nouveau confronté à ses démons intérieurs tandis que Maggie supporte de plus en plus mal de voir Glenn se mettre en danger aussi souvent à l'extérieur de l'enceinte et qu'Abraham délaisse sa compagne pour se rapprocher d'une autre femme. de fortes dissensions se font également sentir au sein de la communauté, certains ne voyant pas d'un très bon oeil cet ascendant que Rick et son groupe ont pris sur les habitant d'origine, et ce si peu de temps. Notre leader voit ainsi à nouveau son autorité contestée, et s'il semble avoir un peu refait surface il se pourrait bien que sa patience vienne à s'épuiser un jour ou l'autre... Comme souvent dans les tomes les plus calmes de la série l'introspection et l'évolution des relations entre les différents protagonistes remplacent ici l'action pure et dure, et ce n'est pas un mal puisque c'est après tout ce qui rend les personnages de Kirkman aussi attachants depuis maintenant quinze tomes.

Sans surprise ce « Deuil et espoir » se révèle donc aussi réussi que ses prédécesseurs et on le referme avec toujours la même envie, se ruer sur l'album suivant. D'autant plus que le cliffhanger de fin est ici des plus... perturbant...
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Après la tempête, le beau temps...enfin...c'est beaucoup dire dans Walking Dead.

Disons que c'est le moment d'enterrer les morts...enfin...de les brûler, de soigner les blessés, de balayer son porche des quelques bras et jambes qui traînent encore, de faire une petite introspection et de réfléchir à sécuriser encore mieux le petit village.

Donc pas vraiment d'action mais ce serait sadique d'en demander encore après les récents événements relatés dans le tome précédent.
Non, là c'est le moment aux personnages de souffler et de panser leurs plaies.
C'est aussi le moment des scènes de ménage, des pleurs, des noms d'oiseaux et de nouveaux rapprochements.
Bah oui, il n'y a pas que la mort dans la vie, il y a aussi l'amour. Un concept qu'on aurait presque tendance à oublier dans cette série et qui semble donc incongru dans une critique la concernant.

Ce tome 15 ne sera pas forcément celui que je garderai en mémoire.
L'intérêt de ce tome est d'avancer les intrigues amoureuses dans le groupe, de prendre des nouvelles de Carl et permet à son père de se poser des questions sur son fils, de donner une nouvelle impulsion dans le village pour l'améliorer et l'intérêt de ces nouvelles défenses va être sûrement vérifié dans les tomes à venir.
Généralement, j'apprécie ces moments d'accalmie mais pas celui-là.
Pourtant, les idées proposées m'ont plu mais c'était peut-être un peu trop d'un coup. Résultat : trop de blabla.
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ATTENTION, cette critique contient des spoilers pour qui n'aurait pas lu ce tome-ci et les précédents.

Ce tome-là, on peut difficilement attendre avant de se lancer dedans. Il y en a certains où on peut patienter un peu, mais celui-ci… non, le tome 14 laissait vraiment trop de suspens. Il faut qu'on sache si Carl survit !

Et Carl est comme son père en fait, totalement invincible. Non mais sérieusement, vous avez vu la tête qu'il avait à la fin du tome précédent ? Genre, qui peut survivre à ça ? Lui, tout simplement. Cela dit, on est content pour lui. Et pour Rick aussi. Parce que sincèrement, plus les tomes s'enchainent et plus on a de mal à voir Rick sans son fils. Qu'est-ce qu'il deviendrait ? Qu'est-ce qu'il ferait ? Est-ce qu'il y aurait une suite d'ailleurs, si Carl mourrait ? Je me pose de plus en plus la question. Et en même temps, au bout d'un moment, ce gamin qui survit quand même deux fois à deux blessures par balles plutôt graves, on se dit qu'il est quand même sacrément verni. Mais bon, on peut encore mettre ça sur le compte de la chance, admettons.

Bon, l'histoire de Carl, ce n'est quand même pas tout ce qu'il se passe dans ce tome 15, bien sûr que non. A chaque tome son lot de rebondissement. Et cette fois-ci, il apparait sous les traits de Nicholas. Vous vous souvenez de Nicholas ? Il faut dire qu'on ne l'a pas vu beaucoup et pourtant, il est toujours là. Il faisait partie de la communauté avant que Rick et les siens n'arrivent. Rappelez-vous, c'est le premier à s'opposer à Rick pour une histoire de bagarre entre leurs fils. Enfin bref, Nicholas ne faisait plus parler de lui jusqu'à présent. Mais maintenant, ça change. Il rumine dans son coin tout seul. Il rumine et il commence, petit à petit, à monter quelques personnes contre Rick. Jusqu'au jour où il décide d'arrêter de ne faire que ruminer et de passer à l'action. Bon c'est surtout le fait que Glenn l'entende qui fait tout déraper. En soi, rien de bien méchant. On a déjà tellement vu Rick en « vaincre » des plus méchants qu'on n'a même pas peur. Encore que, un type qui pète un câble, ça peut être sacrément dangereux. Mais bon, là, en deux coups de cuillère à pot, c'est réglé. Et nous revoilà avec un Nicholas doux comme un agneau.

En dehors de ça, rien d'important à signaler. Finalement, il ne se passe pas grand-chose. La routine quoi. Ca sent l'épisode de transition avant une nouvelle tempête. Bon, alors, elle ressemble à quoi cette nouvelle catastrophe ?
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Après l'action et les morts dans le tome précédent, nous avons droit à un tome de bilan... Attention, pas de transition. Un bilan.

Les démons sont intérieurs. Abraham rompt avec Rosita et sa nouvelle compagne entreprend de lui bourrer le mou sur l'air du "Je veux être calife à la place du calife". Andrea fait l'assaut de Rick, pendant qu'un autre fait l'assaut d'Andrea...

Du sexe donc. Rien d'explicite, la morale est sauve... Cela me fait toujours bien rire (digressons un peu), cette pudibonderie made in US... alors que l'on est occupé à tronçonner, manger, brûler du cadavre.

Bref, les couples se font et se défont. Et les tensions minent la communauté. Après un ennemi extérieur dans le tome 14, le tome 15 nous montre que le ver est dans le fruit et que souder un groupe c'est un travail de tous les instants. Glenn n'est pas davantage à l'abri à l'intérieur qu'à l'extérieur, finalement. Et le questionnement repart, chez Rick comme chez d'autres... "est-ce vraiment cela que nous voulons"...

De quoi renvoyer la balle au lecteur. C'est intelligent et plus profond que cela n'en a l'air. Ces tomes sont clairement mes favoris.
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Nous sommes officiellement 1011 à savoir que:


Dans les récents épisodes de Walking Dead, les survivants d'Alexandria se remettent de l'attaque des zombies. Rosita quitte Abraham pour avoir découvert sa tromperie avec Holly. Pendant ce temps, Rick et Andrea se rapprochent en raison de la blessure de Carl. La communauté travaille ensemble pour se rétablir et assurer sa sécurité, mais des tensions surgissent lorsque Spencer se tourne vers Nicholas pour prendre le pouvoir. Heureusement, Rick parvient à ramener le calme.

Tout cela devient rébarbatif...
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J'avais laissé de côté la lecture de cette série depuis plusieurs mois. Et je la reprends sur un tome "calme" après "la tempête" du précédent qui m'avais bien secouée... d'où peut être cette pause.
Et comme régulièrement sur cette série on est sur une phase de repos et de réorganisation suite à un tome plein d'action.
Ça m'a permis de recoller au récit plus facilement je pense, les différents personnages passent par toute une palette de sentiments assez différents, ce qui les rend pour certains un peu plus humains.
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