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Critique de ChaChimere
J'ai toujours rêvé de lire une histoire comme Aphantasia, avec un vampire ni bon ni mauvais, juste cohérent avec sa nature, dans un monde où ceux de son espèce domine. Un monde où les humains sont élevés pour leur sang, leur chair, servir ou encore divertir. le sujet a déjà été traité, mais jamais avec une psychologie si fine et incroyablement travaillée. Aphantasia est d'une justesse rare, que ce soit dans les mots, les personnages ou l'intrigue. Pourtant, cette dernière se déroule pratiquement en huit clos, ne faisant pas intervenir beaucoup de personnages, et c'en est que meilleur !
Je vais évoquer les trois personnages « principaux » du livre, à savoir Aldéric, Isaak et Francis. le vampire, l'humain et l'enfant. Les deux adultes sont totalement opposés : un vampire de la ville, un homme des bois. Pourtant, il partage une culture des mots qu'ils ne cessent de mettre en opposition. Cette dualité est délectable, elle rend également les échanges piquants et pleines de surprises. Il forme un duo étonnant, un couple qui s'apprivoisent jusqu'à tisser une relation bien particulière, juste à eux. Quant à Francis, le benjamin de la lignée d'Aldéric, c'est un petit rayon de soleil dans la nuit sans fin d'Aphantasia.
Car Aphantasia est sombre, rude et gore par moment. Dès les premiers chapitres, le ton est donné lors d'une chasse à l'humain et d'un banquet décrit avec tant de réalisme qu'on sent l'effluve du sang. Il vaut mieux avec le coeur et l'esprit accrochés.
Petite parenthèse sur le consentement dans cette histoire, dont Aldéric se passe sans le moindre problème. J'ai trouvé qu'il était bien traité et cohérent avec l'univers. Je préfère mentionner sa non-présence, car je sais qu'il peut en rebuter certains. En général, le manque de consentement me gêne profondément mais, là, l'autrice n'a pas cherché à justifier ce comportement par des explications improbables et sans-queue-ni-tête.
Malgré une plume vive et fluide, pleine de poésie (si si), j'ai trouvé certains passages narratifs très longs. Il y a beaucoup de narration, d'introspection, et j'ai tendance à préférer les dialogues. Par moment, j'ai été obligé de m'accrocher, notamment dans quelques passages assez longs sans aucun dialogue.
Lien : https://lecoffreauxchimeres...
Je vais évoquer les trois personnages « principaux » du livre, à savoir Aldéric, Isaak et Francis. le vampire, l'humain et l'enfant. Les deux adultes sont totalement opposés : un vampire de la ville, un homme des bois. Pourtant, il partage une culture des mots qu'ils ne cessent de mettre en opposition. Cette dualité est délectable, elle rend également les échanges piquants et pleines de surprises. Il forme un duo étonnant, un couple qui s'apprivoisent jusqu'à tisser une relation bien particulière, juste à eux. Quant à Francis, le benjamin de la lignée d'Aldéric, c'est un petit rayon de soleil dans la nuit sans fin d'Aphantasia.
Car Aphantasia est sombre, rude et gore par moment. Dès les premiers chapitres, le ton est donné lors d'une chasse à l'humain et d'un banquet décrit avec tant de réalisme qu'on sent l'effluve du sang. Il vaut mieux avec le coeur et l'esprit accrochés.
Petite parenthèse sur le consentement dans cette histoire, dont Aldéric se passe sans le moindre problème. J'ai trouvé qu'il était bien traité et cohérent avec l'univers. Je préfère mentionner sa non-présence, car je sais qu'il peut en rebuter certains. En général, le manque de consentement me gêne profondément mais, là, l'autrice n'a pas cherché à justifier ce comportement par des explications improbables et sans-queue-ni-tête.
Malgré une plume vive et fluide, pleine de poésie (si si), j'ai trouvé certains passages narratifs très longs. Il y a beaucoup de narration, d'introspection, et j'ai tendance à préférer les dialogues. Par moment, j'ai été obligé de m'accrocher, notamment dans quelques passages assez longs sans aucun dialogue.
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