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Citations sur Le cercle des poètes disparus (159)

- Monsieur Cameron, veuillez lire, je vous prie, l'excellent avant-propos du professeur Pritchard sur l'apprehension de la poésie.
- Monsieur Nolan, cette page a été arrachée.
- Alors empruntez le livre d'un de vos cama rades, répliqua le doyen.
- Elles ont toutes été arrachées, monsieur.
Nolan jeta un regard mauvais en direction de Keating
- Que voulez-vous dire, elles ont toutes été arrachées ?
- Monsieur, nous...
-C'est bon, fit Nolan.
Il se leva et tendit son propre exemplaire à Cameron.
-Lisez! "comprendre la poésie" par le docteur ès lettres J. Evans Pritchard. « Pour bien comprendre la poésie, il faut d'abord se tamiliariser avec la métrique, le rythme et les figures de style. Il faut ensuite se poser deux questions. Premièrement, le thème est-il traité avec art..."
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- Allons, messieurs! Arrachez-la, Vous m'entendez?

Les garçons restaient interdits, horrifiés à l'idée de cet acte blasphématoire. Plus hardi, Charlie finit par arracher la page de son recueil.

- Merci, monsieur Dalton, fit Keating. Allons vous autres, un peu de courage. Vous ne rôtirez pas en enfer pour si peu ! Et pendant que vous y êtes, déchirez-moi toute l'introduction! A la poubelle, le professeur J. E. Pritchard!

Enfin libérés par l'exemple de Charlie, les élèves s'en donnèrent à cœur joie, arrachant à qui mieux les premières pages de leur manuel et les faisant voler au-dessus de leur tête.
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The next day several of the night revelers yawned as they sat in Mr. Keating’s class. Keating, however, paced vigorously back and forth in front of the room.
“A man is not very tired, he is exhausted. Don’t use very sad, use...” He snapped his fingers and pointed to a boy.
“Morose?”
“Good!” Keating said with a smile. “Language was invented for one reason, boys -” He snapped his fingers again and pointed to Neil.
“To communicate?”
“No,” Keating said. “To woo women. And, in that endeavor, laziness will not do. It also won’t do in your essays.”
The class laughed. Keating closed his book, then walked to the front of the room and raised a map that had covered the blackboard. On the board was a quotation. Keating read it aloud to the class:
“Creeds and schools in abeyance, I permit
to speak at every hazard, Nature without
check with original energy...”
“Uncle Walt again,” he said. “Ah, but the difficulty of ignoring those creeds and schools, conditioned as we are by our parents, our traditions, by the modern age. How do we, like Walt, permit our own true natures to speak? How do we strip ourselves of prejudices, habits, influences? The answer, my dear lads, is that we must constantly endeavor to find a new point of view.” The boys listened intently. Then suddenly Keating leaped up on his desk. “Why do I stand here?” he asked.
“To feel taller?” Charlie suggested.
“I stand on my desk to remind myself that we must constantly force ourselves to look at things differently. The world looks different from up here. If you don’t believe it, stand up here and try it. All of you. Take turns.”
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"Carpe diem. Seize the days, boys. Make your lives extraordinary."
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"Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde."
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"Je m'en allais dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Vivre, intensément, et sucer toute la moelle de la vie. Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort que je n'avais pas vécu.
Il marqua une pause.
— De E. E. Cummings :
Plongez à la poursuite de vos rêves
Où un slogan pourrait vous submerger
(Les arbres sont leurs racines
Et le vent est le vent)
Suivez votre cœur
Si les eaux prennent feu
(Et vivez d’amour
Même si les étoiles avancent à reculons)
Honorez le passé
Mais accueillez l’avenir à bras ouverts
(Et dansez pour chasser la mort
De ce mariage)
Qu’importe le monde
Ses bons et ses méchants
(Car Dieu aime les filles,
Les lendemains et la terre)
Keating se tut et tendit le livre à l’assemblée. "


" - Vous faites erreur, Georges ; il ne s'agit pas d'en faire des artistes ; je veux forger des esprits libres. "

"C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité."

"Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie."
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"Cette expérience fort constructive avait pour but d'illustrer la force du conformisme et la difficulté de défendre vos convictions face aux autres. (...) messieurs, nous portons tous en nous ce désir d'être accepté ; mais tâchez d'encourager ce que vous portez d'unique et de différent, même si vous devez pour cela vous faire taxer d'excentricité. Je cite Frost : "Deux routes se sont offertes à moi ; j'ai choisi la moins fréquentée et cela a fait la différence"
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"On ne lit pas et on n’écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de la race humaine ; et que cette même race foisonne de passions. La médecine, la loi, le commerce et l’industrie sont de nobles occupations, et nécessaires pour la survie de l’humanité. Mais la poésie, la beauté et la dépassement de soi, l’amour : c’est tout ce pour quoi nous vivons. Écoutez ce que dit Whitman : « Ô moi ! Ô vie !… Ces questions qui me hantent, ces cortèges sans fin d’incrédules, ces villes peuplées de fous. Quoi de bon parmi tout cela ? Ô moi ! Ô vie ! ». Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l’identité. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime… Quelle sera votre rime ?"
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Mrs. Danburry le précéda dans une vaste bibliothèque aux murs lambrissés de bois sombre.
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Soudain, les portes battantes s'ouvrirent en grand et livrèrent passage à Mr. Perry qui escortait son fils comme un prisonnier. Charlie et Ginny marchaient sur leurs talons. Au passage, des spectateurs félicitaient le jeune comédien, qui leur répondait à peine.
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