si
tu restes calme,
j'attends que
tu me
dises,
que tu me dise à quoi
tu rêves
Observe le ciel plus que la terre.
Regarde plus, dis moins. Écoute plus
que tu ne parles. Espère plus
que tu ne crains. Plus de croyance,
moins de critique. Oui plus que non.
Non plus que peut être. Plus de rires
que de larmes. Aime plus, et déteste
moins. Regarde plus. Regarde.
C'est moi
ce moi
presque endormi contre toi,
et je suis fier
- devrais-je l'être ? -
car moi,
ce moi,
mains immobiles,
bouche impatiente,
te connait, toi,
ce toi
ornant le lit
de toute l'étendue de ta peau,
te connait toi, et tous les coins
ouu tu frémis.
Est-ce
que
tu comprends
que je me sens
chez moi dans
ses
bras
?
Je suis peut-être né
avec toi
en moi.
Je t'ai peut-être portée
toutes ces années
en moi.
Peut-être est-tu ce qui
reste sauvage
en moi.
Je compte les syllabes
de ton rire,
j'attends les retours à la ligne
de ton souffle rythmé.
J'écris, parfois, peut-être,
mais toi tu es poème,
et c'est toi qui t'écris,
et ton encre recouvre
les pages de nos jours.
Ce que je ne vis pas avec toi
me hante, tout les moments
où mon nom n'est pas
dans ta bouche.
Il me faudrait un mot
pour décrire cette sensation,
mais nulles combinaisons de lettres
n'y parvient tout à fait.
J'ai promis d'écrire sur nous seulement.
Parfois pour reprendre
son souffle
il faut d'abord
l'avoir
perdu.
Il ne faut
jamais oublier
tandis que l'on est
là
à hésiter
le courage
d'avoir de l'espoir.