Comme pour «
le dîner », le ton de «
Villa avec piscine » est ambigu.
C'est ce qui fait l'intérêt de ce roman.
Le narrateur, Marc
Schlosser est médecin. D'emblée on sait qu'un des patients du médecin est mort et qu'il a une responsabilité dans cette mort : Marc
Schlosser est convoqué devant l'ordre des médecins : erreur médicale ? Volonté de tuer Ralph son patient ?
Suite à cette introduction où le narrateur semble tour à tour sympathique puis antipathique, Marc
Schlosser nous raconte ce qui l'a mené à ce geste...en remontant un an en arrière...
Herman Koch décortique les motivations du médecin mais aussi de Ralph Maier (la « victime » à moins que ce ne soit un
« bourreau ») , les épouses des deux protagonistes principaux et leurs enfants respectifs (des ados que j'ai trouvé convaincants)
Un livre dérangeant (très cynique) mais passionnant...
Commenter  J’apprécie         122