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Critique de bdelhausse


Sa vengeance accomplie, Yuko aspire à une existence rangée, plus calme, qui lui permettrait d'oublier et de se faire oublier. Hélas, cédant à ce foutu code d'honneur qui la guide depuis le début, elle se retrouve dans la peau d'une institutrice dont la mission est d'enseigner la gymnastique suédoise à des ados, tout en redressant les torts.

On pourrait croire à une grosse blague... la gym suédoise au pays du Soleil Levant... j'en connais qui rigole, sans doute autant que j'ai ricané... On a droit à quelques commentaires sur le corps japonais, opposé à l'européen. Il y a de l'envie, une forme de rancoeur, de jalousie. Je n'avais jamais mesuré à quel point cela pouvait exister comme traumatisme national. Ni quels enjeux pouvaient se faire jour dans le simple exercice d'un sport ou d'une activité occidentale... Xénophobie quand tu nous tiens...

On assiste à une lutte de pouvoir, dure et mortelle, entre les tenants de la modernité et ceux de la tradition. Ce récit est ancré dans l'Histoire du Japon, il m'en a beaucoup appris sur le mode de pensée nippon, mais il reste quand même le plus hermétique des 3 tomes.

Le récit fait la part belle à des images incontournables et toujours fort léchées, Peu de texte. le dessin se suffit à lui-même le plus souvent. J'ai moins adhéré à ce récit un peu distant pour moi, et très ancré dans le passé japonais,

Titre assez mal choisi, à mon avis. On n'est pas vraiment dans l'épilogue, pas sur 500 pages. D'ailleurs j'ai pu vérifier que dans l'anthologie la 3è partie se nommait autrement.
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