La chanson est oubliée à l'instant où elle s'achève.
Le chagrin est quelque chose de rude. Il y a cependant une chose que je peux vous dire au sujet du temps : il ne guérit pas les blessures, mais vous permet de réassembler votre vie autour d'elles.
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Une chanson d'un autre temps passe. Le genre de truc crée sur un appareil numérique du début du XXIe siècle. Et la personne qui chante doit être un gamin.
Mays s'agite sur son siège. Il ne prête pas vraiment attention.
Avec la vie. Avec tout. Tout lui parait étriqué.
— Oups, lance Aaron à la table devant lui en évitant de croiser le regard de ses camarades pour qu'ils ne voient pas qu'il en a presque fini.
Avec la vie. Avec tout. Tout lui parait étriqué. Ils l'ignorent, et ce n'est pas une chose qu'on peux dire aux gens. Qu'ils devraient être gentils avec un micro agresseur parce qu'il a failli sauter du haut d'un pont la veille et qu'il se sent de nouveau d'humer à sauter.
Ce n'est pas une chose qui se dit et, de toute façon, il ne mérite pas de traitement de faveur.
Le temps ne guérit pas réellement toutes les blessures.
Bon sang. S'il ne peut pas se fier à son cerveau, à quoi peut-il se fier ?
Je préfère être sincère et qu'on se moque de moi que bidon et en sécurité.
-Bon est-ce qu'un jour, j'aurais l'impression d'être normale ? demande Tillie.
Carolyn rit
- J'espère bien que non !
"C'est rageant d'être réduit à cela alors qu'on est tous tellement plus complexes... "
" Mais grave ! Quand les gens me voient, j'ai l'impression qu'ils réagissent à mon apparence, comme si on pouvait me résumer à ça. Moi, si je traitais quelqu'un comme ça, je crois que je serais horrifiée pendant des semaines, alors que les gens me le font sans réfléchir en permanence. "
" Bienvenue dans mon monde. Pourquoi les gens sont-ils aussi cons entre eux ? "