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Critique de grm-uzik


Tommy Phan est un jeune trentenaire, fils d'émigrés vietnamien.
Bien décidé à vivre aussi son rêve américain, Tommy essaye de gommer à tout prix ses origines. Il refuse par exemple de venir travailler comme ses frères dans la boulangerie industrielle familiale.
Il est écrivain de romans policiers mettant en vedette un détective privé, mange des hamburgers, et vient de s'offrir une Corvette, voiture qu'il convoite depuis son enfance.
Sa famille et en particulier, sa mère, désapprouve cette attitude qui consiste à rejeter et à nier ses origines. Mais Tommy est heureux ainsi.
Un soir, il trouve devant sa porte une poupée de chiffons au faciès inquiétant.
Bien évidemment, Tommy se demande qui a pu lui offrir un tel cadeau mais ses interrogations vont vite être interrompues lorsque les coutures de la poupée se défont, livrant passage à un petit démon d'une vingtaine de centimètres qui ne tarde pas à l'attaquer.
Après un jeu du chat et de la souris, Tommy s'enfuit de chez lui, terrorisé, à bord de sa corvette.
Commence alors pour lui une longue nuit où il va tenter d'échapper à la créature qui le poursuit. et dont la taille ne cesse d'augmenter...

Tout se passe de nuit et en une seule unité de temps. Tout d'abord, Tommy est très agacé de voir la vie de rêve qu'il a patiemment construit basculée dans l'horreur, mais la colère fait bientôt place à la terreur car l'entité ne semble pouvoir être arrêtée par rien ni personne.
Dans la seconde partie du livre, Dean Koontz s'accorde plus de fantaisie avec l'apparition du second personnage du roman que Tommy va rencontrer.
Ce grain de folie, amener par Del, va permettre de décompresser un peu dans cette longue course-poursuite établie sur le mode “survival”.
La fin, très surprenante, mais pas dans le bon sens du terme, risque d'en décevoir certains.
Mais on se laissera volontiers entraîner dans la nuit aux côtés de Tommy pendant les 277 pages de cette aventure qui maintient tout de même en haleine une histoire riche en deux-trois rebondissements. Conclusion, "Tic Tac" n'est pas un grand classique d'épouvante mais plutôt une oeuvre "culte".
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