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Critique de hanyrhauz


Des coquelicots, des fleurs de trèfle. Et à l'horizon la centrale. C'est le paysage que connait Léna. Elle vit en Ukraine, à Pripiat, en 1986. Une enfance ordinaire avant la catastrophe qui va bouleverser l'histoire et mettre à mal l'URSS.
Des coquelicots, des fleurs de trèfle. Et à l'horizon la centrale. Quand Léna s'installe avec sa famille dans le Cotentin, le paysage n'est pas si étranger. Si ce n'est la mer.
Léna en prenant la route de l'exil, laisse derrière elle tout ce qui lui appartenait. Tout ce qu'elle aimait. Celui qu'elle aimait. Ivan, son ami, son âme soeur. Il attendra une lettre de sa part. Elle cherchera des signes de sa présence.

Ce livre est composé de mille petites choses qui font écho en moi. Les chemins du Cotentin, les contes, qu'ils soient ukrainiens ou normands, Barbey d'Aurevilly, la lecture comme moyen de vivre le monde tout en s'en protégeant. On est aussi entouré d'une ambiance particulière. La radiation est ésotérique, elle passe à travers les santons sculptés par Ivan ou une histoire racontée au coin du feu sur une île italienne. Ce qui irradie c'est la chaleur de ces deux êtres qui ont été séparés physiquement mais qui restent liés à jamais. C'est toujours l'histoire familiale qu'il faut porter, parfois sans s'en rendre compte, et dépasser pour créer son sillon à soi.
Un roman à l'atmosphère chargée de particules magiques qui donneront à Tchernobyl une aura que vous ne lui soupçonnez pas.
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