C'est à partir des amours nombreuses de
Guillaume Apollinaire qu'Alexandre Koszelyk construit ce roman lyrique.
Le narrateur perd quelque peu le contact avec la réalité à la suite d'une déambulation au Père-Lachaise. de l'attitude de son chat, au prénom de sa compagne, de multiples indices le contraignent à penser qu'il est en lien spirituel avec l'auteur du pont
Mirabeau. C'est ainsi, de signes en signes, que les passions successives du poète sont évoquées, à partir de ses
poèmes et de ce que l'on connait de sa biographie.
Une dernière partie consacrée à Gaïa,
la dixième muse et se décentre peu à peu du mythe de la création de la
Terre pour en arriver au destin d'
Apollinaire, et de sa connexion avec la nature est particulièrement les arbres.
C'est un roman beaucoup plus lyrique que A crier dans les ruines, qui permet à l'auteur de témoigner de l'étendue de sa culture littéraire.
L'écriture est travaillée, recherchée mais accessible.
Une façon agréable et originale d'aborder la biographie du poète.
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