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C'est à partir des amours nombreuses de Guillaume Apollinaire qu'Alexandre Koszelyk construit ce roman lyrique.


Le narrateur perd quelque peu le contact avec la réalité à la suite d'une déambulation au Père-Lachaise. de l'attitude de son chat, au prénom de sa compagne, de multiples indices le contraignent à penser qu'il est en lien spirituel avec l'auteur du pont Mirabeau. C'est ainsi, de signes en signes, que les passions successives du poète sont évoquées, à partir de ses poèmes et de ce que l'on connait de sa biographie.

Une dernière partie consacrée à Gaïa, la dixième muse et se décentre peu à peu du mythe de la création de la Terre pour en arriver au destin d'Apollinaire, et de sa connexion avec la nature est particulièrement les arbres.

C'est un roman beaucoup plus lyrique que A crier dans les ruines, qui permet à l'auteur de témoigner de l'étendue de sa culture littéraire.
L'écriture est travaillée, recherchée mais accessible.

Une façon agréable et originale d'aborder la biographie du poète.

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«Le frère que je n'ai jamais eu»

Pour son second roman, Alexandra Koszelyk a imaginé un jeune homme qui se passionne pour Apollinaire et finit par retrouver dans les vers et la vie du poète toutes ses failles intimes. Vertigineux!

Philippe, qui sait que Florent traverse une période un peu difficile, lui propose de venir avec lui au cimetière du Père-Lachaise où l'on requiert ses services. Florent accepte de l'accompagner dans ce poumon vert de Paris et, en déambulant entre les tombes, découvre celle de Guillaume Apollinaire. Un nom qui lui rappelle ses cours de français.
Rentré chez lui, il décline l'invitation de Louise, sa compagne, pour une soirée télé et cherche les recueils du poète qu'il n'avait plus ouvert depuis des années. En parcourant Alcools et Lettres à Lou, il est émerveillé. Tout comme l'était Picasso qui a lui aussi pris la direction du cimetière pour accompagner son ami qui, de son vrai nom s'appelait Kostrowitzky (avec des k y z comme Koszelyk), vers sa dernière demeure. Emporté par la grippe espagnole deux jours avant l'armistice, le 9 novembre 1918, le poète laisse le peintre démuni. Il ne refera plus le monde avec lui.
Au réveil, Florent n'a pas oublié ses lectures, même s'il se sent vaseux. Il se décide alors à prendre l'air et s'arrête dans une librairie pour y dénicher une biographie de l'auteur qui désormais l'obsède. Feuilletant Apollinaire et Paris, il va essayer de mettre ses pas dans ceux du poète, se rend au Café de Flore. Mais au moment de partir, il est heurté par une bicyclette et finit à l'hôpital. À son réveil Louise ne comprend pas ce qu'il lui raconte, quelle est cette Marie Laurencin? Quel atelier de peintre évoque-t-il? Tout s'embrouille...
Une vieille dame lui confie une enveloppe, souvenirs d'une «polack» qui a suivi Olga aux obsèques de son fils Guillaume. Puis il rêve de Madeleine Pagès, la maîtresse qu'Apollinaire a suivi à Oran avant de rompre. Florent est désormais habité par cet homme, le frère qu'il n'a jamais eu, et court à la bibliothèque de Beaubourg dès qu'il a une minute pour tout apprendre de lui, de ses amours, de ses oeuvres, des lieux qu'il a fréquenté. de sa naissance à sa mort, plus rien de la vie du poète ne lui échappe. Il peut aisément dresser la liste des neuf muses qui l'ont entouré, se son premier amour à cette épouse qui le conduira à sa dernière demeure. Une liste à laquelle viendra s'ajouter Gaia.
Car Alexandra Koszelyk a trouvé La dixième muse, celle qui lie Gui à la nature, celle que nous avons oubliée dans notre folle course au progrès.
Quel plaisir de retrouver ici la plume inventive et les fulgurances de la romancière qui nous avait offert avec À crier dans les ruines, un superbe premier roman. Elle confirme ici tout son talent, jusque et y compris avec un épilogue aussi surprenant que poétique.


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Abandon à une centaine de pages. Florent, après avoir vu la tombe de Apollinaire, devient obsédé par le poète au point de négliger sa thèse, s'imaginer avec une de ses maîtresses alors qu'il est dans les bras de sa femme, etc. Ça passe du coq à l'âne, au point de souvent me faire décrocher.
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Guillaume Apollinaire de Kostrowisky et ses poèmes à Lou, lus et relus, à une époque, et récemment pour aider ma fille à concevoir une anthologie sur l'Amour et la Guerre. Ils sont de belles déclarations à sa muse aimée qui fut pour Apollinaire un véritable soutien psychologique, une évasion salutaire qui lui a donné le courage d'affronter les dures réalités de la Première Guerre Mondiale.

J'ai aimé lire ses poèmes, comme j'ai aimé retrouver Apollinaire dans cette bio-fiction originale que nous propose Alexandra Koszelyk. Elle redonne vie à Apollinaire (à d'autres également) qui nous parle de ses amours, de ses relations d'amitié avec Pablo Picasso et Henri Rousseau, de son vécu militaire. le fantôme de Guillaume Apollinaire, quant à lui, hante Florent, personnage mélancolique de ce roman, en proie à ses démons et qui va se laisser prendre dans les filets d'une douce, fascinante et ésotérique voix, au point que ce dernier semblera, pour le lecteur, flirter avec la folie. Mais c'est pourtant dans les pas de Guillaume Apollinaire que Florent trouvera un semblant de paix.

« Grâce à la vie du poète, à ses écrits, je m'affranchissais désormais de mes anciennes souffrances, elle dissipait ce vide qui me hantait depuis l'enfance et dont je n'avais jamais cicatrisé : l'absence de ma mère. »

La construction de ce roman en fait sa force, l'idée de cette dixième muse est superbe ! Mais je ne vous en parlerai pas ici... À vous de la découvrir, de vous laisser bercer par sa voix, par ses charmes. Elle est l'inspiration, elle est notre muse aussi.

« Depuis mon réveil, dans cette forêt de Stavelot, pas un seul jour n'était passé sans que j'eusse écouté ses poèmes : sa musique sur le monde pansait mes cicatrices aux boursouflures éternelles. Les hommes n'avaient-ils pas saisi l'importance d'Apollinaire, lui qui racontait l'amour, qui posait un regard nouveau sur les choses, qui magnifiait et métamorphosait le réel, qui agissait avec la même philosophie qu'un arbre, qui transmettait un message de la manière la plus libre, sans ponctuation, se délestant des atrocités du réel, se riant de tous les risques, même ceux de la guerre ? »

Un très beau roman, une belle histoire empreinte de magie, une ode à l'amour, à la poésie, à notre environnement naturel. Ouvrir ce livre, c'est accepter de lâcher-prise, de se laisser entraîner dans un voyage onirique, de déambuler lentement d'une époque à l'autre.

« le poète pose un autre regard sur la vie : il la tord, la malmène, l'embellit. Il ose le symbole, rapproche deux réalités et crée un monde nouveau. »
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De toute la rentrée littéraire qui trône sur ma commode, c'est de loin le livre qui a la plus jolie couverture. L'écriture est douce et quelques passages sont vraiment bien écrits. Alexandra Koszelyk, de sa plume élégante, nous conte les muses de Guillaume Apollinaire, ce poète aimé des correcteurs du bac comme des adolescentes dont je fus. de lui, je me souvenais de quelques vers et de ma meilleure note au bac. Là, j'ai découvert l'homme amoureux. J'ai bien aimé les passages sur les amours du poète, un peu moins les passages sur Florent, héros du livre passionné, que dis-je obnubilé par Apollinaire. Un peu trop de magie et d'hallucinations pour moi. Mais ce roman vous plaira si vous aimez les romans poétiques.
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Ça avait plutôt bien commencé. J'avais ouvert ce livre dopée par le joli souvenir du premier roman d'Alexandra Koszelyk, A crier dans les ruines et la curiosité aiguisée par le pitch mêlant nature, poésie, réalisme magique (même si ce n'est pas vraiment mon univers le réalisme magique). J'avais fait fi de la couverture que je semble être la seule à ne pas trouver jolie, et je m'étais engagée en sifflotant presque à la suite de Florent dans les allées du Père Lachaise. J'avais suivi sa course incongrue vers le sommet de l'arbre, sa rencontre avec la tombe d'Apollinaire, son retour chez lui avec un disque de bois rapporté de sa balade. J'avais souri lors des premières manifestations quasi surnaturelles qui introduisaient le poète dans l'existence du jeune homme jusque-là plutôt indifférent à son oeuvre ; j'étais toute disposée à suivre dans cette veine, à découvrir ce que les hallucinations ou les rêves de Florent allaient provoquer et où tout cela allait le mener. Et puis... je me suis perdue en chemin.

Cela fait plusieurs semaines que je tente de rassembler mes pensées pour mettre le doigt sur ce qui ne fonctionne pas pour moi. Plusieurs semaines que je regarde passer les déclarations d'amour des lecteurs (parfois avant même d'avoir lu le livre...), perplexe. Alors je me lance. D'abord, j'ai trouvé à l'ensemble un côté un peu trop appliqué qui m'a empêchée de vibrer. Les prises de parole de celles et ceux qui ont traversé la vie de Guillaume Apollinaire m'ont fait penser à des inserts très didactiques, assez scolaires et j'ai eu beaucoup de mal à entendre leurs voix. Ce qui me maintenait dans le récit était le parcours de Florent, ses va et vient entre rêve et réalité, sa réalité parallèle fantasmée. Chaque intervention d'un nouveau personnage du passé me faisait lourdement retomber sur terre, peut-être par trop de travail de vulgarisation. Mais je suivais encore. Ce qui m'a définitivement perdue c'est la prise de parole de Gaïa. Là, j'ai eu l'impression de lire un cours interminable de "mythologie racontée aux enfants". Peut-être ai-je perdu mon âme d'enfant (si tant est que j'en aie eu une un jour) mais je n'ai plus du tout redécollé, malgré le final et ses têtes tournées vers les étoiles. le passé simple n'a certainement pas aidé. le fait d'avoir côtoyé Apollinaire dans de nombreux ouvrages et de façon bien plus fouillée, non plus.

Contrairement à la fraîcheur et au naturel du précédent, j'ai trouvé que l'on sentait comme une contrainte dans l'écriture de ce deuxième roman, comme si l'auteure s'était forcée à entrer dans un certain moule, tout en mêlant des thèmes qui lui sont chers - la poésie d'Apollinaire, la nature - dans un objectif qui m'a paru bien obscur dans sa révélation finale. A en croire les avis dithyrambiques qui pleuvent sur les réseaux sociaux, cela plaît beaucoup. Pas à moi, malgré toute la sympathie que m'inspire Alexandra et les affinités que je peux avoir avec certains de ses thèmes. Peut-être le prochain m'ira-t-il mieux à la tête et au coeur ?
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Au détour d'un passage au Père Lachaise, Florent découvre la tombe de Guillaume Apollinaire et se lance sur ses traces. Ce qui n'était d'abord qu'une brève curiosité devient peu à peu le centre de son univers au point de se demander s'il n'est pas en train de devenir lui-même le poète tant il commence à lui ressembler sans y prendre garde. J'ai apprécié les enchaînements entre les récits, celui de Florent servant à introduire ceux des personnages ayant connu Guillaume Apollinaire dans un contexte ou un autre. Et si les citations et la narration concernant Apollinaire m'ont plu, j'ai trouvé le récit-cadre trop artificiel et trop peu crédible, les "signes" du poète n'en finissant plus de s'abattre sur ce pauvre Florent qui en vient à ne plus savoir qui il est. Il aurait pourtant mérité d'être un personnage de fiction à part entière plutôt qu'un médium pour remonter le temps et relier entre elles des bribes d'une autre vie. de même, j'ai trouvé excessif de faire intervenir Gaïa, la déesse-terre, pour défendre "Gui", cette ultime ramification de l'histoire me paraissant bien loin du reste, comme un égarement en forêt pendant de nombreuses pages.
Pourtant, j'avais beaucoup aimé le premier roman de l'autrice et je me réjouissais de la retrouver pour nous parler d'Apollinaire, que j'aime aussi beaucoup. Peut-être que ce n'était pas le moment pour cette lecture, mais la magie n'a pas opéré sur moi et la rencontre n'a pas eu lieu cette fois-ci. Peut-être aussi que ce qui m'a semblé une incohérence dans les premières pages a jeté un discrédit sur l'ensemble de ma lecture, m'empêchant de passer outre.
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Pour rendre service à son ami Philippe, qui n'a pas de moyen de transport, Florent se retrouve au cimetière du Père Lachaise un jour triste de novembre. Il a perdu son père quelques mois auparavant et son ami cherche à le distraire par tous les moyens.
Désoeuvré, en attendant que Philippe ait fini son travail, Florent erre parmi les tombes. Les souvenirs douloureux des derniers jours de son père remontent à la surface. Voilà que peu à peu, il tombe sous le charme du lieu, et qu'en suivant un chat, il se retrouve devant la tombe de Guillaume Apollinaire. Il ramènera de sa balade dans le cimetière un bout de bois que Philippe vient de couper, sur lequel les cernes de croissance sont visibles et marquent les saisons, mais sur celui-ci, la belle saison semble éternelle.
A partir de ce jour-là, connaître la vie de Guillaume Apollinaire (Gui ou Kostro pour les intimes) va devenir pour Florent une véritable obsession d'autant plus qu'il semble en lien spirituel avec le poète...

Mon avis
Le choix de nous faire connaître la vie du poète à travers le regard de ses proches, est tout à fait intéressant.
L'auteur donne la parole en alternance à Florent qui nous raconte son quotidien et à un ami, une muse ou une autre personne faisant partie de la vie du poète. Ainsi le lecteur découvre le ressenti de Pablo Picasso, du Douanier Rousseau, de Marie Laurencin, Madeleine Pagès, de Lou (Louise de Coligny), de Jacqueline son épouse, puis Ruby...toutes ces personnes nous parlent du poète, de ce qu'il leur a apporté, de leur séparation, de la vie quotidienne avec lui.
Le roman ne suit pas une chronologie précise puisqu'il suit les découvertes faites par Florent, ses hallucinations lorsqu'il se trouve dans un lieu, ou lorsqu'il fait d'improbables rencontres, ses rêves éveillés ou nocturnes. Les deux vies de Guillaume et de Florent s'entremêlent au point que par moment la lecture demande beaucoup d'attention pour démêler le réel du rêve.
J'ai aimé ce que Florent nous apprend sur son enfance, ses blessures, la mort de sa mère, le silence de son père, les manières un peu brutales dont celui-ci fait preuve pour le faire grandir (comme le "larguer" seul dans la forêt en lui demandant de retrouver la voiture sans aucune aide extérieure).
J'ai aimé, bien que je sois restée simple spectatrice, le fait de mieux connaître la vie et les amours d'Apollinaire, son enfance, ses blessures, son engagement durant la guerre et bien entendu ses derniers instants. N'ayant pas fait d'études littéraires, je connaissais seulement quelques épisodes de sa vie.
J'ai été conquise par l'étendue de la culture de l'auteur, heureuse de relire entre les pages des poèmes d'Apollinaire, des extraits de lettres, des citations.
J'avais beaucoup aimé le premier roman de l'auteur, "A crier dans les ruines" et j'ai donc abordé cette lecture avec grand plaisir. J'avais hâte en effet de retrouver la plume à la fois plaisante, poétique et très fluide de l'auteur.
Je savais que ce roman serait aussi un hymne à la nature, tant vantée par le poète. Sur ce plan-là je n'ai pas été déçue.
Je sors pourtant de cette lecture avec un avis mitigé, car j'ai été déçue par la dernière partie du livre qui représente pourtant peu de pages.


Est-ce le style trop "scolaire" à mon goût de ces quelques pages ? L'impression que l'auteur a voulu étaler sa culture ? Je n'ai pas la réponse et vous me connaissez, je privilégie toujours la sincérité.

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Comme j'ai aimé retrouver la plume d'Alexandra KOSZELYK. Après "A crier dans les ruines", un premier roman largement remarqué, un énorme coup de coeur de 2019, l'écrivaine nous revient avec un roman tout en beauté, "La dixième muse".

Elle confirme sa capacité à nous embarquer. Quant à sombrer en eaux troubles, autant vous le dire, j'ai adoré.

Ce roman fut l'opportunité pour moi de repartir sur les traces du Poète. Ce dont je me souvenais, en fait, c'était des pages si joliment écrites par Claire et Anne BEREST dans Gabriële où de nombreux moments de complicité étaient relatés. du collège, je suis désolée, je crois que j'ai tout oublié.

Mais le plus intéressant, sincèrement, c'est la construction narrative et l'imbroglio savamment construit par l'écrivaine.

 Ce roman, c'est en réalité deux histoires liées l'une à l'autre par le jeu de l'écriture, celle de Florent, celle de Guillaume.

Et puis, c'est une alternance entre deux époques, l'une présente, l'autre passée.

 Enfin, cerise sur le gâteau, ce roman c'est un voyage entre rêve et réalité. J'avoue que j'ai lâché prise et me suis laissée porter par le doux effet de balancier et la démarche engagée de l'écrivaine...

Le concept est audacieux. Alexandra KOSZELYK s'en sort haut la main avec une nouvelle place royale accordée à Dame Nature à qui l'autrice consacre les toutes premières pages de son livre, une végétation d'un développement luxuriant, éblouissante dans ce qu'elle représente de vivant, un joli pendant avec le côté éminemment poétique de la plume...

Le livre refermé, je me sens déjà orpheline de la plume d'Alexandra KOSZELYK...
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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"Les muses sont au nombre de neuf, et neuf femmes comptèrent aussi pour Gui, femmes qu'il aima sans forcément être aimé en retour. Figure du mal-aimé, habité par l'Éros, il s'incarna dans la tendresse autant que dans la bestialité." (P. 241)
Des travaux sont entrepris dans le cimetière du père Lachaise afin d'enlever des racines proches du caveau de Guillaume Apollinaire de Kostrowitzk. Philippe est en charge de ces travaux. Ami de  Florent, il sait que celui-ci traverse une période noire. Alors, il lui propose de venir avec lui au cimetière du Père-Lachaise, afin de se changer les idées.
Florent, ne voulant pas gêner les ouvriers dans leur tâche, les observe depuis un arbre dans lequel il a grimpé. Il  y a également trouvé un mystérieux morceau de bois, dont les cernes sont inhabituelles....
Rentré chez lui, Philippe, feuillète quelques titres du poète...et éprouve le besoin d'en savoir plus sur lui. Il parcours les librairies...et rêveur ne fait pas attention à la bicyclette qui va le renverser.
Il est hospitalisé et retrouve son épouse. Il prononcera à son réveil, des propos qu'elle ne comprend, lui parlera de Marie Laurencin, d'un peintre, des muses.....
Il se met  en tête de découvrir le poète en lisant quelques uns de ses titres.
« Grâce à la vie du poète, à ses écrits, je m'affranchissais désormais de mes anciennes souffrances, elle dissipait ce vide qui me hantait depuis l'enfance et dont je n'avais jamais cicatrisé : l'absence de ma mère. »
Oubliant ses souvenirs scolaires, il se passionnera  alors pour l'homme, pour le poète, pour son oeuvre...qui l'interpelle...il y retrouve ses interrogations, ses états d'âme, ses propres failles. Il est littéralement habité par le poète et ses écrits qui lui permettent de s'interroger sur sa propre vie. 
L'auteure nous promène entre les époques,  notre époque contemporaine faite de la découverte de l'oeuvre du poète et la vie de celui-ci , son passage au front, ses amours, ses rencontres, les muses qui l'inspirèrent.
Guillaume Apollinaire blessé, a  été hospitalisé et est mort deux jours avant l'armistice de la grippe espagnole contractée à l'hôpital...il fut accompagné au cimetière par un jeune peintre, vivant mal de son oeuvre...Pablo Picasso
Un beau moment de bonheur, de découverte d'Apollinaire, un beau voyage entre notre époque et les années 1910 et suivantes ...je ne suis pas familier de la poésie, des muses inspirant les artistes, du monde de l'art...mais le plaisir fut au rendez-vous.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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