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Critique de Guylaine


Il n'a vraiment pas d'chance Arthur Bramhall, professeur de l'université du Maine...
Après avoir perdu son premier manuscrit dans l'incendie de sa vieille ferme, sa tanière d'écrivain, voilà qu'il se fait voler le deuxième ! Il faut dire aussi qu'il l'avait caché sous les branches d'un vieil épicéa !!! Bah, oui... malin l'écrivain, on n'allait pas lui faire le coup de l'incendie deux fois. Il se le fait donc voler, et son voisin, Vinal Pinette, un vieux bûcheron du coin, est formel : "C'est un ours qui l'a pris."

Pas d'chance, vraiment ?
Pas si sûre finalement...
William Kotzwinkle nous conte alors le destin de ces deux, comment dire... plantigrades.
On découvre la réussite fulgurante de l'ours, Dan Flakes, sa nouvelle vie dans le luxe, la société de consommation, le monde de l'édition et du show-biz...
Et on suit également Art dans une lente descente vers la dépression, le désir de s'isoler qui finalement fait naître un nouvel intérêt pour le monde qui l'entoure, la nature, d'autres sensations...

L'écriture de Kotzwinkle est très agréable, on lit avec le sourire aux lèvres, même lorsque son message est profond... j'aime beaucoup cette façon de faire, il est précis dans sa critique sans jamais être grinçant, ni acerbe.

Pour finir je dédicace une de mes chansons préférées aux trois ours de l'histoire (Dan, Art et William) :
https://youtu.be/V0wlPLHo290
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