Bien sûr, cela ne sert pas à grand-chose de s’imaginer la vie d’un petit Érythréen ou d’un petit Birman. Ces enfants sont si différents de nous à tout point de vue qu’il est difficile d’établir la connexion empathique nécessaire pour les regarder de haut avec une réelle conviction.
Nous traversons nos vies en nous accrochant à nos possessions, mais en réalité nous ne possédons rien, pas même le chant d'un oiseau.
Parfois, à force de trop penser, on se fait du mal. Le seul remède est alors d'arrêter de penser. Et la seule façon d'arrêter de penser est de se concentrer sur un objectif clair et atteignable.
Il est impossible de trouver une unique raison à la tristesse. Il y a mille petites blessures qui sont toutes entremêlées et rampent comme des vers à la surface de nos cerveaux.
Être normal était si difficile. Je me demandais comment les gens parvenaient à supprimer toutes leurs angoisses et excentricités, comment ils faisaient pour avoir l'air normaux chaque heure, chaque jour, chaque mois, année après année.
En Amérique, les gens ne vous jugent pas sur vos qualités innées, mais sur vos goûts et dégoût. C'est la raison pour laquelle tout ce que vous pouvez montrer à autrui - votre économiseur d'écran, votre sonnerie de portable, vos statuts MyFace - a tant d'importance. Si Gandhi vivait encore, on se soucierait peu qu'il ait été écologiste, non-violent et attentif au sort des musulmans. Il aurait aussi fallu qu'il aime l'iPad de Hodgson, Dave Eggers, The Magnetic Fields, et qu'il montre publiquement à quel point il les appréciait.
Un sourire chaleureux était aussi contagieux qu'un rhume.
Parfois, on pense que le monde est fait d'une certaine façon. Puis il vous montre qu'il est capable d'être entièrement différent.
M. Clarkson m'avait dit une fois que la clef d'une vie heureuse était de vivre l'instant présent.
C'est peut-être ainsi que les gens qui sont en couple depuis très longtemps ne s'entre-tuent pas. Ils s'éloignent durant ces moments critiques qui mettent fortement à l'épreuve leur volonté.