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Critique de Joyli


J'ai précommandé Nervernight dès que "De Saxus" a annoncé l'ouverture des précommandes, pourtant j'ai patienté plusieurs mois avant de l'ouvrir. La raison est simple, lorsque j'entends trop parler d'un livre, notamment lorsque les critiques sont si bonnes, je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur d'être déçue et/ou d'être spoilée. J'ai attendu le week-end de Pâques pour me plonger dans ce gros ouvrage et les pages ont défilé. Jay Kristoff donne le ton dès les premières pages, il annonce d'ailleurs plusieurs avertissements en début de roman, à prendre en compte avant de se lancer dans la lecture. Je ne vais pas venir résumer le roman, de peur d'écrire une critique beaucoup trop longue. J'ai envie de me concentrer sur mon ressenti.

L'histoire est sombre, nous nous retrouvons avec les meilleurs stratèges dans cette mystérieuse école d'assassins, où il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal comme dans de nombreux romans, ici personne n'est tout blanc, ils ont tous une part de noirceur nourrie par la vengeance (maître mot de cette trilogie). J'ai bien aimé cette ambiance de cours à l'école que nous suivons à travers les yeux de Mia. La construction des personnages est très intéressante, on sent un véritable travail venant de l'auteur. Il règne une part de brouillard tout le long du roman, une sensation d'oppression limite angoissante, qui nous montre le talent de Jay Kristoff. Les scènes d'actions sont emplies de détails, qui peuvent choqués les plus sensibles mais qui une fois de plus nous immerge au coeur de Nevernight. Petit bémol à noter à mon goût, l'âge de notre protagoniste, que j'aurai souhaité un peu plus âgé pour perfectionner sa construction, elle n'a en effet que 16 ans, on peut par conséquent retrouver par endroit ce roman dans la catégorie "young adult", faites attention, il est destiné à un public avertit, ce n'est pas du young adult, mais de la dark fantasy adulte ! Second bémol que j'ai pu lire à de nombreuses reprises : les trop longues notes en bas de page. Elles apportent souvent des explications et permettent de compléter l'univers très riche de Nevernight, mais elles sont trop longues et trop nombreuses et peuvent vite devenir envahissantes.
Gros coup de coeur pour Gentilhomme, ce non-chat qui par moment m'a rappelé avec beaucoup de nostalgie Salem. Deuxième coup de coeur pour Tric et évidemment Mia qui me plaisent beaucoup.
Malgré cette ambiance pesante l'auteur apporte plusieurs touches d'humour pour alléger la violence que nous pouvons retrouver, ce que j'apprécie.

Je vais m'arrêter ici, vous l'aurez compris, Nevernight a été un réel coup de coeur pour moi, certaines questions restent sans réponse et on sent qu'il reste beaucoup de thèmes à aborder, ce qui me rend encore plus impatiente de découvrir la suite !
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