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Critique de Leslecturesdemelis


Adepte de Jay Kristoff je ne pouvais que craquer sur Nevernight. En édition relié bien sur. L'objet livresque est très beau même si j'ai été déçue dernièrement par une ou deux sorties De Saxus mais nous ne parlerons pas de cette polémique ici.

J'avais énormément aimé Illuminae. J'étais tombée amoureuse de Aurora Squad et BINGO avec ce nouveau titre, le charme opère encore une fois sur mon âme de lectrice.

Jay Kristoff a vraiment le talent de créer des univers riches peut importe le genre. Ses personnages sont complets de A à Z avec une vraie évolution, une vraie création, une âme. On est rapidement plongé dans le roman grâce à la plume d'une fluidité déconcertante et très immersive. Nevernight est un roman plus mature que Illuminae ou Aurora squad mais je n'ai pas été dépaysée par ce language très cru ou ces scènes violentes et parfois ultra sexualisé. Ce n'est pas édulcoré, c'est réaliste, prenant, incroyablement dense. On nage dans le sang, on patauge dans la cruauté et dans les combats ou la sueur goute des visages de nos protagonistes apprentis assassins.

J'ai adoré suivre Mia dans l'école des lames ou la faiblesse n'a pas sa place. Notre héroïne est très charismatique, hyper « badass » avec un caractère bien trempé. Elle dégage tellement d'assurance par moment elle me rappelait un peu Arya dans GOT de part ce tempérament de feu et son envie de vengeance envers sa famille assassinée devant ses yeux tout comme notre petite Stark.

L'intrigue gagne en tension au fil des pages pour clore ce premier tome en apothéose. Je recommande fortement ce premier opus mais en précisant qu'il n'est pas à mettre entre les mains d'un jeune public.
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