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Critique de Stefane59


Jay Kristoff. Nevernight 2. Les grands jeux. De Saxus. 794 p. 0,5 étoiles
Désolé pour cette critique un peu dure. Bon…J'ai été tellement déçu que j'ai pris au fil de la lecture quelques notes. Juste quelques 120 lignes de critiques. La plupart négative malheureusement. A la hauteur de la déception par rapport au tome 1 qui était excellent.
Positif : un bon glossaire au début qui permet de se rappeler le who is who…
D'abord JK se « lâche » : langage grossier, ordurier…(c'est un problème de traduction ou quoi ?)
En plus de cela p 68, pourquoi pas, l'auteur traite le lecteur de « connard ». A partir de là je me suis permis de relever toutes les conneries de l'auteur et il ye a à la pelle. Chers Auteurs un conseil : ne vous payez pas la pomme de ceux qui vous font vivre. Après cela, fini d'acheter du de Saxus : trop d'expériences négatives (mais que fait l'éditeur à part passer à la caisse ?).
Quelques incohérences parmi des…dizaines :
P 78. Un carreau d'arbalète tiré à 50 m par un peloton de soldats d'élite blesse Mia dans le dos (le carreau y reste planté comme un flèche on dirait).
Mia en réchappera après une course poursuite d'anthologie (à pied, à cheval,…). Il faut savoir qu'un carreau d'arbalète fait 300 m en …1 seconde. Tiré à 50 m il pulvérise 3 corps placés les uns derrière les autres avec ou sans cuirasse d'acier…ici : le carreau reste fiché dans le dos de Mia. Des soldats d'élite …A 50 m ? – « C'est qui Mia? La petite fille de Superman ? » - KF : « Ben non une simple ado… Connard »
P 79. JK : « Pendant la poursuite, Mia casse le carreau planté dans son dos ? » Comment ? Avec ses bras extensibles.
P 83. Mia blessée manque de s'évanouir après une poursuite de 10 min. Et pendant les 10 minutes suivantes la traque continue. Puis elle s'arrête pour faire la conversation à une personne qu'elle rencontre (poursuivie par une horde de soldats, comme des dogues – elle a tué un édile local).
Elle pisse le sang…depuis 20 minutes 😊. Et oui, JK nous prends pour des connards.
Etc. etc. Là je vous parle du 1/8 de ce que j'ai noté… ! C'est vous dire comme j'ai été écoeuré…
De Saxus pour moi c'est terminé. Les livres sont justes de qualité moyenne, les éditeurs ne font pas leur job correctement…càd on laisse tout faire l'auteur qu'on n'est pas qualifié pour « conseiller» et on passe à la caisse…comme avec John Scalzi qui m'a terriblement déçu…enfin ses éditeurs car l'auteur finalement est juste fainéant (c'est lui qui l'annonce tel quel sur son site !!!). Fainéant et outrageusement manche à balle comme je l'ai prouvé dans une critique précédente.
C'est dingue !!! le délitement de la nouvelle vague littéraire « S.F ; Fantasy » aux USA…Une catastrophe par rapport à la qualité des oeuvres produites par leurs prédécesseurs il y a plus de 20 ans. On assite à la marchandisation à coup de pub, de prix littéraires dont le nombre se multiplie mais dont certains sont de moins en moins crédibles,…et il faut faire l'effort de savoir quels sont ceux qui font encore leur job… !
Et les bêtises se suivent : p 216 (encore une poursuite) et un nombre incroyable d'incohérences dans l'action, 217, 221, idem. P 238 à 241 : du bla-bla etc.
De trop nombreuses répétitions du tome 1 : mon père ceci, ma mère cela etc. L'auteur nous ennuie.
Et puis…Trop de notes de bas de page (46 notes !!! souvent de plus de 20 lignes !!! ). C'est ch…(pardon, je voulait dire sans intérêt), d'ailleurs j'ai évité de lire les 18 dernières notes » et cela ne m'a pas manqué…
Les points positifs… : je suis sûr d'en avoir noté 2 ou 3 mais mais comme je suis un « connard de lecteur ». Je me souviens juste qu'ils sont noyés dans le manque de professionnalisme que je viens de démontrer de la lecture des 710 pages. J'ai préféré m'arrêter avant la fin.
Auteurs et éditeurs : un conseil (comme pour Scalzi ou Corey tous 2 après quelques bons romans) ne prenez-pas les lecteurs pour des « connards ». Et si vous le faites, ne permettez pas à l'auteur de l'exprimer dans son « oeuvre » (dont les pages pourraient servir aux toilettes…sans blaguer) : Essayez de faire votre job : que NOUS ne nous en rendions pas compte. Dès la p. 68. Ici. Noir sur blanc.
Ce que je sais c'est «plus jamais plus jamais du de Saxus » (dire que j'ai encore un ou 2 bouquins de cet éditeur qui me restent à lire…:-)...)
Et je vous invite si vous êtes du même avis à en faire part à l'éditeur…De toute façon, bon week-end.
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