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Critique de Bobby_The_Rasta_Lama


"Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie,
la musique et les chats."
(Albert Schweitzer)

Comment ne pas aimer "Le chat qui m'aimait" ?
Surtout si on aime les chats.
L'histoire est pourtant simplissime et l'écriture de Kwong Kuen Shan n'a rien de révolutionnaire, mais j'ai passé un après midi fort agréable avec ce petit livre sur papier glacé.
C'est reposant, sincère, et ça vous arrache plus d'un sourire, quand vous vous reconnaissez dans les nombreuses situations rocambolesques ou contemplatives avec vos amis poilus et moustachus.

Comme dit l'auteure, les chats n'ont qu'un seul mot pour s'exprimer - miaou - mais cela leur suffit amplement pour déclencher une réponse, un dialogue, voire une avalanche de paroles chez leur esclaves humains.
Parfois un simple regard de leur part suffit, mais il est d'une telle intensité ou d'un tel étonnement qu'on ne peut pas s'empêcher de demander : "Mais quoi, enfin ?!"
Les chats sont des êtres mystérieux et magiques, envoyés sur Terre par quelque divinité extremêment bienveillante, afin d'apprivoiser les humains et leur montrer la voie...

Ce court livre commence pourtant par une phobie des chats !
L'auteure, une peintre Chinoise, s'installe avec son mari dans une ferme isolée au pays de Galles. Et voilà qu'arrive Healey, un incruste insistant, qui refuse de renoncer à son ancienne demeure.
Le chemin qui mène de la phobie vers cette amitié pour la vie est long, mais peu à peu la magie féline opère - et il n'y a pas de quoi être étonné.

Le livre est parsemé de proverbes et de sagesses chinoises, mais aussi de jolies illustrations au pinceau de la main de l'auteure. On y voit facilement tout l'amour qu'elle voue au sujet de son ancienne phobie.

Donc un petit conseil avisé pour un après midi "détente" - allongez vous sur le canapé et laissez-y monter votre chat...
C'est vrai qu'il met un temps fou pour s'installer - d'abord il vous pédale dans l'aine et ça fait mal, puis il tourne sans arrêt pour décider de quel côté se mettre, et une fois enfin posé, il vous enfonce ses griffes dans la cuisse dans un accès suprême de béatitude... mais comme d'habitude ça ne vous fait rien; au contraire, c'est une excuse bienvenue pour ne plus bouger : "Je ne peux pas, j'ai le chat !"
Puis ouvrez le livre et lisez, la main dans la patte... c'est bien plaisant !
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