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Critique de FlowerPanda


Il est des lectures aussi drôles que rafraîchissantes. Je sais, vous vous dites que ce n'est sûrement pas la bonne période pour proposer ça vu comme on se gèle ! Mais bon, faut bien que je vous en parle aussi à un moment donné. Et puis, si vous avez froid, je vous propose un petit truc imparable : s'emmitoufler sous la couette avec une bonne tasse de thé à porter de main et bien entendu, l'essentiel : un bon livre. Maintenant que vous voilà en condition optimale pour la lecture, je ne prendrai que quelques toutes petites minutes de votre temps, si vous le voulez bien, pour vous inviter à une nouvelle découverte (vous n'êtes pas obligé non plus mais ça serait sympa ^^).

Qu'est-ce que China Girl, ce roman à la couverture à mi-chemin entre Diamants sur Canapé et Pretty Woman ? Il ne s'agit ni plus ni moins que de la suite de Crazy Rich à Singapour, une satire efficace et pleine d'humour sur les élites fortunées chinoises.
Autant j'avais beaucoup apprécié le premier tome en dépit de son côté cliché excessif, autant j'ai trouvé cette suite légèrement en-dessous.
Entre Rachel Wu et Nick Young, tout va pour le mieux. Leur mariage est même prévu pour bientôt, malgré les précédentes tentatives de la mère de Nick pour mettre fin à leur relation. Cependant, il manque un élément au bonheur de Rachel, qui aurait tant aimé retrouver son père pour son mariage. Et là, badaboum, que se passe-t-il ?! le fameux papa tant recherché est retrouvé. Pour le coup, il ne s'agit pas non plus de n'importe qui ! Voilà de quoi revoir le jugement d'Eleanore Young sur la famille Wu… Pensant son bonheur complet, Rachel ne s'attendait pourtant pas aux évènements qui vont suivre. Invitée à passer du temps en Chine pour renouer avec ses racines et son père, en compagnie de Nick, tout ne se passera pas comme prévu.
Si Rachel avait pu précédemment avoir un aperçu du type de vie menée par les milliardaires, elle va cette fois-ci en faire l'expérience. Côtoyant à l'occasion de sa lune de miel de jeunes et richissimes héritiers, dont Carlton et Colette, Rachel va rapidement se rendre compte qu'elle ne peut rejeter en bloc cet aspect de la vie de Nick. Mener une vie luxueuse n'a rien de mal… tant que l'on sait rester raisonnable. Or, bien peu de membres de cette jeunesse semblent savoir ce qu'est la raison. Tout n'est pas bon à jeter, pour autant, Rachel ne peut adhérer à certaines choses. L'étalage à outrance de toute cette fortune ne peut que choquer la jeune femme. Colette, pourtant adorable, ne semble même pas se rendre compte de la valeur de ses possessions, si ce n'est d'un point de vue exclusivement financier. Cela ne l'empêchera pas de faire de nouvelles connaissances, qui s'avèreront précieuses dans les pires moments.

Kevin Kwan continue sa critique des classes huppées chinoises toujours avec autant d'efficacité et d'humour. Néanmoins, peut-être est-ce dû au fait qu'il n'y a plus cet aspect découverte de son univers mais j'ai moins apprécié ce deuxième tome. Rachel et Nick, tout en restant les personnages principaux, sont au second rang, au profit d'autres personnages marquants du premier tome ou de nouveaux. China Girl apparaît alors comme le roman de plusieurs histoires, toutes imbriquées à divers moments mais également relativement indépendantes pour certaines. Or, cela peut agacer le lecteur d'avoir une histoire sans cesse coupée en plusieurs morceaux. Par moment, j'avais ainsi l'impression de ne jamais progresser. D'où mon appréciation moindre. Pourtant, les pages défilaient les unes après les autres et heureusement que des personnages comme Kitty Pong ou Colette sont là pour apporter un peu de piment à l'ensemble.

China Girl s'inscrit dans la continuité de Crazy Rich à Singapour sans pour autant l'égaler. Toujours aussi drôle, il apporte cependant une bonne touche légèreté et de bonne humeur tout au long de sa lecture.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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