... deux sortes de gens arpentaient d'un pas vif ou lent la moquette. Les uns aux jambes courtes, la mine grave, le nez en patate, dont les enfants ressemblaient à leurs parents. On les appelait les Finlandais. Les autres aux jambes longues, la mine joyeuse, le nez droit, dont les parents ressemblaient à leurs enfants. On les appelait les Suédois.
« Vous me prenez pour un autre. Pour quelqu’un d’important. Je ne le suis pas. Je suis Vatanescu de Roumanie. » (p. 253)
Il ne s'agissait pas d'exploiter la main-d'œuvre, mais de lui verser des salaires proportionnés à son niveau et à sa situation d'origine. Pour six euros, un chômeur finlandais ne bouge de son canapé que pour aller faire son loto sportif. Un Estonien, pour le même prix, quitte sa famille, loge dans une caravane et travaille quatorze heures par jour.
Tu survivras à tout, ne te plains jamais, vois le bon côté des gens, c'est plus facile. Ils sont stupides, bien sûr, mais es-tu toi même toujours si clairvoyant ? Réfléchis-y, regarde-toi en face, ne te laisse aller ni à l'arrogance, ni au cynisme.
« Je dois te sauver. Pour me sauver moi-même. » (p. 60)
Ceci n'est pas un point final, car rien dans cette vie n'a de fin, sauf la vie elle-même. (p. 315)
Le yaourt promettait à l'homme stressé d'aujourd'hui ce que l'Eglise lui faisait auparavant miroiter. La vie éternelle, un bon équilibre psychique, plus d'énergie au travail et le paradis après la pénitence.
De sa mère, Ming Po avait hérité un wok et une philosophie de la vie. Tu survivras à tout, ne te plains jamais, vois le bon côté des gens, c'est plus facile. Ils sont stupides, bien sûr, mais es-tu toi-même si clairvoyant ? Réfléchis-y, regarde-toi en face, ne te laisse aller ni à l'arrogance, ni au cynisme. On peut tout te prendre, mais ne te sépare jamais de ta marmite. Un ragoût de viande amoureusement mitonné ouvre le chemin de tous les coeurs. Choisi avec soin ce que tu cuisines pour chacune, et tu auras toutes les femmes à tes pieds. Ecoute Pave Maijanen chanter "prends soin de toi et de ceux qui soufrent", quand il aura composé Pidä huolta, et tu comprendras définitivement ce que je veux dire.
« Toi, mon lapin, je te protège, mais je ne te possède pas. Nous sommes frères. » (p. 163)
« Les mâles ne sont utiles que tant qu’ils sont vigoureux. Et tant qu’ils sont capables de défendre et de protéger les leurs, ils constituent une menace pour les autres. » (p. 51)