Le commentaire de Martine :
Cet essai est le constat de la plus grande ratée pour avoir une raffinerie québécoise de sucre au Mont Saint-Hilaire. La raffinerie nationale de la betterave a produit un sucre entièrement québécois durant une cinquantaine d'années, jusqu'au moment où elle ferme à l'improviste, ce qui mena vers le sabotage et la mort de cette raffinerie.
Stéphane Lussier Johnson nous offre un pan de l'histoire du Québec, l'histoire politique autour de la raffinerie de la betterave, les oppositions et les confrontations, entre les “Rouges” et les “Bleus”, réellement le Parti Libéral du Québec et l'Union Nationale des années 30 jusqu'au moment où
Jean Lesage arrive avec le Parti Libéral en 1960, avec quelques moments privilégiés jusqu'à la mort de la raffinerie en 1986.
Dès la fin de 1939, au pouvoir depuis quelques semaines après avoir battu l'Union Nationale de Maurice Duplessis, le Libéral Adélard Godbout organise la Corporation de la Raffinerie de Sucre du Québec. Il s'agit d'une branche du ministère de l'Agriculture qui se consacrera uniquement à la Raffinerie de Sucre de Saint-Hilaire, voilà que le gouvernement créa la raffinerie de l'État. L'agronome Gilbert Dionne, est nommé secrétaire de l'Association des Cultivateurs de betteraves à sucre suite au fait qu'il avait parcouru les terres de la province au sujet de la betterave à sucre et de la machinerie. Il faut prendre en considération que Duplessis avec les pieds et mains liées puisqu'il était ami avec le propriétaire de Saint Lawrence Sugar qui n'avait aucune compétition dans le commerce et la production du sucre.
Cet ouvrage s'intéresse aux rouages et aux déboires faits dans l'ombre par la notoriété politique du Québec, surtout, il met l'accent sur ce que Maurice Duplessis a réussi à mettre des bâtons des roues de la production de la raffinerie Mont Saint-Hilaire et de son agronome en chef
Louis Pasquier. Selon l'auteur, le sacrilège de la raffinerie, c'est que le gouvernement Lesage a créé cette entité et qu'elle fonctionne et produit sous la main du gouvernement de Duplessis. le Premier ministre Maurice Duplessis a pu mettre fin petit à petit, à la progressivité et croissance de la raffinerie du sucre de betterave. Premièrement, en mettant à pied la sommité scientifique l'agronome
Louis Pasquier, en mettant à pied des employés et en prenant le contrôle total pour aller vers une mort lente et douloureuse.
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