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Critique de gill


Gustave Larsonnier, en compagnie d'Hélène sa charmante épouse, est invité, à deux pas du jardin d'acclimatation, près de Neuilly, par son vieil ami Ferdinand Brevin, dans sa propriété du Val fleuri à Rolleboise.
Prenant les frais de mutation à sa charge, il se propose d'échanger ce petit domaine avec le sien, situé au bord de la Loire, près de Nazelles.
L'affaire est tentante.
Pourtant Larsonnier oublie de dire à son vieil ami que l'on vient de découvrir à Rolleboise des sources d'eau ferrugineuses et que l'on va y bâtir un casino et un palace.
Le "pays" prend de l'importance. le prix du terrain va monter !
Le jeune docteur Germont, venu de province, est lui aussi invité.
Auprès d'Hélène Larsonnier, se révèlant plus amoureux que médecin, il se fait pressant.
Soudain, un court-circuit, ou une lampe brûlée, plonge la scène dans l'obscurité.
Lorsque la lumière revient, Hélène n'est plus là !
Et par terre, il y a un fauteuil renversé.
Hélène Larsonnier a disparu !
Le fil de la lampe électrique a été coupé.
Une fenêtre, qui donne sur les quais de la Seine, est maintenant grande-ouverte.
Sur le bureau, une lettre a été déposée.
C'est une demande de rançon !
Hélène Larsonnier a été enlevée par des bandits ! En France ! A Neuilly !
C'est inimaginable !
Tout est envisagé, même le complot communiste.
Gustave Larsonnier a gagné tant d'argent. Il devait exciter la haine des prolétaires....
"Une femme ravie" est une fantaisie policière teintée de comédie romantique.
C'est une pièce en quatre actes écrite par Louis Verneuil.
Elle a été représentée pour la première fois, le 4 octobre 1932, sur la scène de la rue Blanche, au théâtre de Paris.
Ce morceau de scène a été écrit, sur mesure, pour l'immense comédienne Elvire Popesco.
Son personnage est volubile, pétulant, exubérant, débordant de vie.
La pièce s'articule autour de l'accent chantant de ce rôle de jeune femme grecque.
Cette fantaisie garde pourtant le même attrait à la lecture qu'à la scène.
Ce n'est pas une pièce profonde, ni sérieuse.
Elle est sans prétention, invraisemblable même.
Louis Verneuil jongle avec les situations.
Il nous offre un épilogue réellement inattendu.
Le morceau est rapide, pétillant et mené habilement
Les dialogues sont drôles et malicieux.
C'est avec beaucoup de plaisir que l'on redécouvre cette pièce dans ce 310ème numéro de "La Petite Illustration" paru le 17 décembre 1932.



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