Un grand merci à Babelio Masse critique de janvier 2017 et à Laurence Angebault Responsable promotion littérature/essais d'actualité des éditions
du Rocher/Perpignan, pour m'avoir permis de lire
Tina de
Christian Laborde.
Léontine, Tine,
Tina, une seule et même personne d'une beauté flamboyante,
ses cheveux roux attirent tous les regards. Tine a eu le malheur d'aimer un allemand pendant la guerre, une chambre de la maison où Tine vivait avec sa mère ayant été réquisitionnée, Mais une fois la guerre finie, la soif de vengeance envers celles qui ont "fauté" est terrible, violente, démesurée.
Tine heureusement, a eu la chance d'être prévenue à temps par le maire du village et avec l'aide de son ami Augustin, dit Gus
tin, a le temps de fuir.
Toulouse, la ville rose sera son refuge. Elle sera protégée par des religieuses , travaillera en cuisine. Mais elle apprend la mort soi-disant accidentelle de sa mère et tombe dans la dépression. Pour qu'elle s'en sorte, la soeur supérieure lui accorde de pouvoir sortir. Tine trouve alors un travail dans la grande boulangerie-pâtisserie Flagèl. C'est alors que Viktor apparaît sur sa route, Viktor le poète, Viktor l'apatride, et de cette rencontre naîtra l'amour. Un amour qui le perdra. Tine que Viktor prénomme
Tina , qui, lui dit-il est "son pays".
J'ai adoré ce livre, écrit comme un poème en prose, tout en douceur malgré la dureté du thème abordé, la poésie a une place particulière dans
cette histoire, A lire, vraiment, bravo Monsieur
Christian Laborde, vous m'avez transportée.
Je vous conseille de lire la critique de hcdalhem, excellente.