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Critique de claudine42


Philippe Labro est écrivain, journaliste, réalisateur de cinéma, homme de radio et de télévision. Alors qu'il semble à l'apogée de sa carrière, sur le point de devenir le grand patron de RTL, il va être pris par celle qu'il appelle 'la centrifugeuse'.

Ce livre constitue un poignant témoignage. Il rappelle si nécessaire qu'il ne faut pas être 'faible' pour tomber dans la dépression; mais que la dépression peut rendre les plus grands, les plus costauds, petits et faibles...

Il nous démontre qu'il y a - souvent? toujours? - un sens à la dépression. Un message à décoder. Une signification, une question fondamentale qui est posée et qui marque un coup d'arrêt à la vie.

Un ralentissement vicieux d'abord. Comme une suffocation. Puis un arrêt, progressif. Qu'il ne voit pas venir, qui ne s'exprime pas directement. Alors que tout semble aller si bien ! Mais l'humeur n'y est pas. Tout est noir, fatigue et sueur.
Une centrifugeuse qu'il met du temps à nommer, cerner et définir. L'ennemie avance masquée. C'est la dépression. le reptile, le boa.

Mais c'est aussi un message d'espoir très carré et très tranché. de remontée lente mais sûre. de soutien et d'amour d'un entourage qui lutte à ses côtés sans y comprendre grand chose.

Et les premiers sursauts; les réflexes vitaux qui reviennent. Et le retour du plaisir. Rien qu'avec une petite tartine à la confiture, un matin de mai.

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