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Critique de cloe6344a16


1. Pourquoi ce livre?
Le contexte qui m'a poussée à faire le choix du livre L'homme qui aimait trop travailler est lié à des exigences scolaires. Dans le cadre du cours SCI6344, comme il fallait minimalement lire un des deux livres proposés pour le club de lecture et qu'il était possible d'utiliser ce même titre pour réaliser ce rapport de lecture, j'ai décidé de faire d'une pierre deux coups et de sélectionner le livre d'Alexandre Lacroix. En termes de proposition de lecture, il m'interpellait davantage que Vérité et amour de Claire Legendre.

2. Un premier aspect qui m'a plu :
J'ai apprécié le fait que le roman soit écrit à la première personne du singulier. Ainsi présenté, le personnage principal m'interpelle davantage et mon adhérence à sa personnalité et à sa pensée en est décuplée. Ses réflexions sont fluides et ses interventions pertinentes et assez cinglantes. C'est un angle d'approche qui m'a plu pour aborder le sujet de notre relation avec le travail. Ainsi rendu de manière personnelle, le discours apparaît un peu plus vrai et moins généraliste. Bref, un « je » attachant malgré le fait qu'il soit lui-même détaché de toute affection.
3. Un second aspect qui m'a plu :
J'ai aimé le sujet traité, c'est-à-dire la relation que nous entretenons avec le travail et l'idée de « servitude volontaire ». C'est un sujet d'actualité et certaines conséquences des transformations qui ont présentement cours dans le milieu du travail ne sont pas toujours connues ou sinon évacuées de notre discours. le sujet est donc riche en réflexion et permet de jeter un regard sur sa propre relation avec le travail à travers un personnage investi corps et âme dans son métier alors que ses réalisations sont assez éphémères.
4. Un aspect qui m'a moins plu :
Au départ séduite par le sujet du livre, j'ai plutôt trouvé son traitement très irritant au fil de la lecture. En effet, des longueurs sont apparues et la fin était, à mon avis, prévisible. L'impression de longueur créée par la manière de traiter le sujet, qui ressemblait presque à une proposition de thèse à certains moments, m'a finalement rebutée au point où j'ai fermé le livre avec une impression diamétralement opposée au sentiment positif que j'avais après la lecture des trois premiers chapitres.
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