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Critique de 3447
Ayant toujours adoré ce conte je m'attendais à apprécier, mais pas à ce point ! Je découvre cet auteur et je suis très agréablement surprise, son style d'écriture est très fluide, très addictif, il est facile de s'attacher aux personnages et surtout : le récit est extrêmement bien construit, avec des frissons garantis.
Si au départ je n'appréciais pas vraiment Iris, le personnage principal, une journaliste qui rêve de se refaire un nom en écrivant un roman sur le célèbre tueur Barbe Bleue, j'ai appris à la comprendre au cours du récit. En effet, plus les pages passaient et plus je comprenais ses motivations, plus je ressentais d'empathie à son égard et plus je ressentais avec elle la confusion et l'angoisse. le fait que le récit soit principalement à la première personne a grandement aidé, on a véritablement les pensées d'Iris, on suit le cheminement de son esprit, son enquête personnelle, la reconstruction de ses souvenirs, tout. Iris est courageuse et nuancée, elle est un personnage complexe vraiment très bien construit. de même, Barbe Bleue est très intéressant, surtout au travers du regard d'Iris, mais les chapitres consacrés à son passé sont également pertinents ; ils nous permettent de connaître des événements auxquels Iris n'a pas accès et en même temps on a une vision plus factuelle du passé – du moins c'est mon impression – dans le sens où les sentiments n'entrent pas en compte dans ces chapitres, on ne lit que des faits d'un narrateur qui semble omniscient.
En plus des personnages c'est toute l'intrigue qui est construite. On lit une véritable enquête de journaliste, une enquête complexe et qui diffère des enquêtes policières puisqu'Iris n'a pas accès à tout un tas d'éléments, sans compter le fait qu'elle enquête des années après l'emprisonnement du tueur. Il y a une véritable progression dans le récit, on commence plutôt doucement, avec une atmosphère qui n'est pas sans rappeler « Hannibal » de Thomas Harris – ce qui nous met directement dans l'ambiance – pour aller crescendo vers l'horreur, la confusion, la violence et le fantastique. J'ai particulièrement aimé ce dernier point d'ailleurs, le fait qu'on ait un véritable récit fantastique, avec ce doute constant qui nous pousse à nous questionner sur la réalité.
Finalement, j'ai surtout envie de dire que j'ai adoré la fin, même si je commençais à la voir se profiler durant ma lecture, certains éléments m'ont tout de même surprise. de plus, je suis vraiment heureuse qu'en si peu de pages l'auteur soit parvenu à me faire ressentir une telle addiction et de tels frissons, et qu'il soit parvenu à produire une intrigue et des personnages si construits – et si bien construits !
Si au départ je n'appréciais pas vraiment Iris, le personnage principal, une journaliste qui rêve de se refaire un nom en écrivant un roman sur le célèbre tueur Barbe Bleue, j'ai appris à la comprendre au cours du récit. En effet, plus les pages passaient et plus je comprenais ses motivations, plus je ressentais d'empathie à son égard et plus je ressentais avec elle la confusion et l'angoisse. le fait que le récit soit principalement à la première personne a grandement aidé, on a véritablement les pensées d'Iris, on suit le cheminement de son esprit, son enquête personnelle, la reconstruction de ses souvenirs, tout. Iris est courageuse et nuancée, elle est un personnage complexe vraiment très bien construit. de même, Barbe Bleue est très intéressant, surtout au travers du regard d'Iris, mais les chapitres consacrés à son passé sont également pertinents ; ils nous permettent de connaître des événements auxquels Iris n'a pas accès et en même temps on a une vision plus factuelle du passé – du moins c'est mon impression – dans le sens où les sentiments n'entrent pas en compte dans ces chapitres, on ne lit que des faits d'un narrateur qui semble omniscient.
En plus des personnages c'est toute l'intrigue qui est construite. On lit une véritable enquête de journaliste, une enquête complexe et qui diffère des enquêtes policières puisqu'Iris n'a pas accès à tout un tas d'éléments, sans compter le fait qu'elle enquête des années après l'emprisonnement du tueur. Il y a une véritable progression dans le récit, on commence plutôt doucement, avec une atmosphère qui n'est pas sans rappeler « Hannibal » de Thomas Harris – ce qui nous met directement dans l'ambiance – pour aller crescendo vers l'horreur, la confusion, la violence et le fantastique. J'ai particulièrement aimé ce dernier point d'ailleurs, le fait qu'on ait un véritable récit fantastique, avec ce doute constant qui nous pousse à nous questionner sur la réalité.
Finalement, j'ai surtout envie de dire que j'ai adoré la fin, même si je commençais à la voir se profiler durant ma lecture, certains éléments m'ont tout de même surprise. de plus, je suis vraiment heureuse qu'en si peu de pages l'auteur soit parvenu à me faire ressentir une telle addiction et de tels frissons, et qu'il soit parvenu à produire une intrigue et des personnages si construits – et si bien construits !
