J'adore New York : De la haute voltige juridique à la haute couture

On dit que les jeunes passent trop de temps à soigner leur apparence. C’est peut-être vrai, mais vu celui que j’ai passé au bureau dernièrement, j’ai pensé qu’un peu de bichonnage ne me ferait pas de tort. Il m’a fallu mener tout un travail de détective pour amener Lisa à me divulguer les noms des experts en soins de toutes sortes qu’elle consulte, mais ça en valait amplement la peine.

La seule façon de se débarrasser d’une tentation est d’y céder. Mais ce n’est pas toujours futé d’obéir au conseil d’un homme qui est mort le cœur brisé, en exil et sans le sou.

Seuls les avocats engagés dans le droit familial doivent s’abstenir d’avoir des relations personnelles à cause de la vulnérabilité émotionnelle de leurs clients.

Échouer à se préparer, c’est se préparer à échouer — telle est ma devise.

Françoise Sagan a dit un jour qu’une femme ne doit pas porter une robe pour impressionner ou éblouir d’autres femmes. Qu’elle devrait plutôt le faire pour être déshabillée par l’homme qu’elle aime. Le hic, c’est que je suis en train de mettre une robe longue à paillettes, de couleur rouge, pour rencontrer Mel et sa femme.

Mieux vaut garder le silence et passer pour un fou, que de parler et d’éliminer tous les doutes .

Il y a deux types de locataires que je n’aime pas avoir dans mes édifices : les mannequins et les avocats. Les mannequins ne paient pas leur loyer et finissent par filer en douce, et les avocats sont de vrais fouteurs de merde. Ils me citent toujours une satanée section de telle loi ou de tel code pour éviter de payer leur loyer.

Le vin stimule aussi l’esprit. Baudelaire a dit que, sans le vin, il y aurait une affreuse absence d’intelligence chez l’homme.

Ne te laisse pas tromper par mon allure suave, j’aime l’alcool fort, sans eau ni arômes artificiels.

Les goûts ne se discutent pas, comme le prouvent les bureaux de la plupart de mes collègues. Ils sont généralement décorés de trophées de tournois de golf, de plaques en plastique où sont gravés les noms d’introductions en Bourse, de bouteilles de champagne vides provenant de dîners de clôture, et de diverses babioles hideuses rapportées de vacances « exotiques » de quatre jours.