"Nous comprenons que tout n'est pas blanc ou noir", a écrit Victoria Géraut pour le jury étudiant du Prix Littéraire des Etudiants de
Sciences Po. le système décrit s'éloigne du #MeToo, tout en se rapprochant de la complexité de la vie.
⠀
Je l'avais raté lors de la rentrée littéraire de septembre dernier. Mais les prix littéraires sont là pour que les bons livres suivent un chemin plus long que le temps de l'édition et des vagues successives de rentrées qui chassent la précédente. Plus encore, les prix de lecteurs sortent les livres de l'entre-soi des grands prix de l'automne et cette fois, c'est le Prix Littéraire des Etudiants de
Sciences Po qui m'a convaincue.⠀⠀
⠀⠀
Ce prix, créé par Eva Morel,
Arthur Gautier et Maxence de Champsavin, présidé cette année par Antonin Druet, vise à « récompenser, chaque année, un roman francophone traitant d'un sujet de société de façon engagée ». Il en est à sa deuxième édition, et je suis impressionnée par la qualité des résultats auxquels il mène : l'année dernière, il m'a permis de découvrir l'excellent et très original A la ligne du très regretté
Joseph Ponthus ; cette année, il distingue un roman complexe sur les violences sexuelles envers de très jeunes ados.⠀⠀
⠀⠀
Vous le devinez : que ce soient des étudiants qui distinguent ce livre, dans le contexte que l'on sait en ce moment sur les campus de
Sciences Po, qui ont même abouti au lancement du #SciencesPorcs, c'est vraiment très riche de sens... alors si vous avez raté ce roman, n'hésitez surtout pas à vous précipiter maintenant. Il fédère les adolescents d'hier (comme les personnages, comme moi, comme l'autrice) et ceux d'aujourd'hui.⠀
Lien :
https://www.20minutes.fr/art..